INFO «20 MINUTES»Mention très bien pour un jeune de l'OM... C'est une première!

Bac 2017: Mention très bien pour un jeune de l'OM... Une première pour le centre de formation!

INFO «20 MINUTES»Yannis Kari, 16 ans, vient de décrocher son bac ES avec la mention très bien. La première de l’histoire de l’Olympique de Marseille…
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • Yannis Kari, 16 ans, vient d’obtenir son bac ES avec la mention très bien
  • C’est la première mention très bien du centre de formation de l’OM

20 en histoire, 19 en économie. « Yannis, Yannis, tu y es et tu as la mention très bien », s’enthousiasme Mélissa, sa cousine, au vu des résultats du bac devant le lycée Perrier de Marseille. Yannis saute dans les bras de sa mère et de sa cousine pour fêter sa note de 16.69, avant d’être félicité par ses deux professeurs venus spécialement pour l’occasion. Yannis Kari, 16 ans, est le premier élève du centre de formation de l' Olympique de Marseille à décrocher une mention très bien au baccalauréat.

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Une réussite qui n’est pas une surprise pour lui et son entourage, mais cette mention en est une. « J’ai fait du bon travail tout au long de l’année mais la mention très bien, je ne m’y attendais pas », explique Yannis en toute humilité. Ses notes parlent pour lui, 20 en histoire, 19 en économie, 19 en anglais et 19 à l’oral de français. Françoise, sa maman, est très fière, même si elle était confiante. « On avait cette exigence de réussite pour avoir les deux cartes, le foot et l’école. Dans le sport, tout peut s’arrêter très vite, ça va lui permettre de trouver son chemin », explique-t-elle très émue.

Seul en filière ES

Unique élève du centre de formation à suivre la filière Economique et sociale, Yannis était seul dans sa classe tout au long de l’année. Si on peut penser qu’il s’agit d’un avantage dans l’apprentissage, Caroline Bedenes, la responsable pédagogique du centre, affirme le contraire : « C’est un désavantage au niveau de la motivation. Ce n’est pas facile d’être seul, on peut vite s’ennuyer et il n’y a pas d’effet de groupe. »

Yannis, à droite, accompagné de sa prof d'histoire-géo et de deux «collègues» du centre de formation.
Yannis, à droite, accompagné de sa prof d'histoire-géo et de deux «collègues» du centre de formation.  - Caroline Bedenes

Yannis n’a que peu souffert de cette relative solitude, lui qui a sauté le CP et a toujours eu des facilités : « Ça allait plus vite et on peut facilement demander au professeur. C’était difficile d’être seul pour ma première année, mais on a travaillé dans la bonne humeur. » Surtout, il n’a jamais perdu ses objectifs de vue. Il explique avec maturité :

« « Le plus important c’était le bac, avant la mention même si ça fait plaisir. Si le foot ne marche pas je pourrais quand même trouver quelque chose. Avec le bac, c’est plus facile. » »

S’il ne perce pas dans le foot, Yannis a l’objectif de devenir journaliste.

Une joie collective

Caroline Bedenes semble tout aussi heureuse que Yannis et sa famille. Cette mention très bien est une grande première, et fait la fierté de l’Olympique de Marseille. « On a déjà eu pas mal de mentions bien, mais jamais de très bien », précise-t-elle. Une réussite qui vient casser l’image parfois tronquée qu’ont les gens sur les footballeurs. Caroline Benedes s’en réjouit :

« « Tous ces clichés sont assez éloignés de la réalité. Les footballeurs sont aussi formés à devenir des hommes et à la citoyenneté. » »

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Pour preuve le centre de formation a de très bon taux de réussite depuis quelques années. « On a eu exceptionnellement une année à 33 % de réussite que la presse a transformée en 0 %, mais toutes les années, on oscille entre 80 et 100 % de réussite. », explique Caroline Bedenes. Yannis va désormais pouvoir s’accorder quelques jours de repos pour fêter sa réussite en famille, avant de retrouver les terrains d’entraînement. La reprise est déjà dans dix jours, pas de répit pour les bacheliers footballeurs.

Résultats du bac général