FOOTBALLMonaco fait flipper l'OM, pas encore remis de la fessée infligée par le PSG

Monaco fait flipper l'OM, pas encore remis de la fessée infligée par le PSG

FOOTBALLEt il y a de quoi trembler, effectivement...
Jean Saint-Marc

Jean Saint-Marc

Vous vous souvenez de cette période de l’année scolaire, juste avant le conseil de classe, quand les profs enchaînent devoir sur devoir ? Bah c’est un peu ça, le mois de février de l’OM. Tu te remets à peine d’une raclée dans le Classico que tu dois te farcir un Monaco en pleine bourre, cette fois en huitièmes de finale de Coupe de France. Et il y a de quoi trembler.

Parce que même remaniée, l’ASM est une équipe de tueurs. Rudi Garcia a résumé la situation en une petite phrase : « De toute façon, si vous sortez Falcao et que vous faites rentrer Kylian Mbappé… Entre nous, ça ne fait pas beaucoup de différence ! »

Falcao (adducteurs) reste à Monaco : on devrait bien voir le prodige au coup d’envoi, associé à Germain. Pour le reste, mise à part l’absence de Subasic, Leonardo Jardim a convoqué du beau monde : Dirar est de retour et surtout les Fabinho, Lemar, Moutinho ou Silva sont tous-là…

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« Mbappé a un gros potentiel mais il faudra se concentrer sur toute cette équipe. Ils ont une belle ligne d’attaque… Mais aussi un milieu qui sait faire déjouer » : Henri Bedimo a tout résumé.

« Monaco est, je pense, un adversaire plus fort que Paris », avait aussi lâché Patrice Evra dans sa déclaration fleuve d’après Classico. Turn-over ou pas, Rudi Garcia a récidivé : « C’est un des favoris de la Coupe de France, il faudra faire un exploit pour se qualifier. »

Parce que même remaniée (x2), l’ASM ne compte pas lâcher le match. Avec 44 matchs au compteur, c’est pourtant l’équipe européenne qui a le plus joué cette saison. Mais « quand tu entraînes Monaco, tu ne peux pas abandonner une compétition », a lancé Leonardo Jardim. Hé oui, sur le Rocher, on n’a plus ouvert l’armoire à trophée depuis 2003 (Coupe de la Ligue). La vitrine a juste été entrebâillée en 2013 pour y glisser ni vu ni connu une petite Ligue 2.

« On veut continuer à jouer à fond sur les quatre tableaux, a insisté l’entraîneur monégasque. Donc tu essayes toujours de faire un bon match avec une gestion d’effectif. Je vais faire souffler des joueurs, mais ce n’est pas comme à la PlayStation, où la jauge est verte ou rouge. Certains jouent bien avec la fatigue ! » Et tous seront à fond, assure le coach. Et, pour nous, ce n’est pas de la langue de bois :

  • L’argument « on lâche la coupe pour se consacrer au championnat » vaut surtout quand tu joues le maintien (coucou Lorient 2002), pas le titre ;
  • L’argument « les remplaçants ont intérêt à s’arracher pour gagner une place » vaut lui deux fois plus quand les concurrents à ton poste marchent sur l’eau.

Parce que l’OM reste paralysé face aux grosses équipes. Face à Monaco, pour l’instant, le tarif c’est quatre par match (4-0 à l’aller, 1-4 au retour). Et c’est pas loin d’être la moyenne de buts encaissés par l’OM dans ses confrontations avec les quatre premiers de Ligue 1. On a jeté un coup d’œil aux statistiques… Coup d’œil angoissant : en huit matchs, l’OM a encaissé 20 buts ! Oui, oui, ça fait 2,5 par rencontre. Et une seule victoire, contre l’OL en Coupe de France.

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Au-delà des stats, le souci, c’est surtout que Rudi Garcia n’a pas trouvé le secret pour gérer ces rencontres : une entame de match ultra virile ? Ça n’a pas empêché l’effondrement lors de la réception de Paris, lors des deux matchs contre Monaco ou encore à Lyon. La tentative d’une défense à cinq ? Le système a fonctionné au Parc des Princes (0-0) mais pas du tout à Monaco (4-0, avec Alessandrini latéral gauche, il faut dire…), ni contre Paris en fin de match (but de Matuidi après une sympathique promenade main dans la main de Verratti et Draxler dans la surface).

« Je pense qu’on va se qualifier, même si je sais pas comment », a d’abord avoué l’entraîneur marseillais en conf' de presse. Avant de se reprendre : « enfin, j’ai quand même ma petite idée. » Une idée... nouvelle ?