OM: Marseille prend une bonne raclée (1-4) face à un Monaco beaucoup trop beau
FOOTBALL•Cinquante jours après le 4-0 encaissé à Louis-II, les Marseillais ont été une nouvelle fois corrigé par Monaco...Jean Saint-Marc
Une première mi-temps de fou, tout simplement. Et une bonne raclée pour l’OM qui, comme au match aller, en a pris quatre (1-4 cette fois). Monaco prend la tête de la Ligue 1. Et s’ils continuent comme ça, il faudra que le PSG/Nice/Lyon/Guingamp (rayez les mentions inutiles) soient très très forts pour les en déloger…
Monaco, ça va beaucoup trop vite devant. Il faudra du temps, c’est sûr, mais quand les supporters marseillais se seront remis de cette déculottée, ils comprendront qu’ils ont vu contre eux une équipe incroyable. Silva, Lemar, Falcao… En trois passes, les attaquants monégasques sont devant le but et le dernier geste est quasiment toujours réussi. Cet amour de lob de Thomas Lemar, par exemple, dès la 15e minute : si c'était fait exprès, c’est du talent pur. Point. Les offensifs Monégasques brillent aussi par leur réalisme. En première mi-temps, c’était les rois du contre : 36 % de possession de balle, cinq tirs cadrés… Et trois buts.
L’OM trop timide en deuxième mi-temps. Chat échaudé craint l’eau froide… Version football ça donne ce Marseille de la deuxième mi-temps, pétrifié à l’idée d’en prendre un, deux, trois, douze de plus. Les Olympiens ont renoncé à leur pressing très haut du début de match, grâce auquel ils se sont procurés plusieurs vraies occasions. Malheureusement Cabella n’était pas en mode tueur et Gomis était en mode hors-jeu. A sa décharge, l’avant-centre n’avait sans doute pas vraiment la tête au foot, son père étant décédé cette semaine.
Marseille doit aussi penser à recruter en défense… Faire revenir Dimitri Payet, ça vend du rêve et ça fera sans doute vendre des maillots, mais l’urgence à Marseille est derrière. A domicile, la charnière Rolando-Fanni faisait globalement illusion contre les petites équipes de Ligue 1 mais a explosé hier soir. Et on ne parle même pas de Rekik, systématiquement mangé par Silva et Touré sur le côté gauche. Rudi Garcia rêve d’un nouveau latéral gauche: on le comprend. C'est une urgence.