Rien ne va plus dans les couloirs de la Commanderie. A 24 heures du déplacement à Ajaccio, Michel plaide l’espoir d’une remontée mais avoue à demi-mot son impuissance. En janvier, le coach espagnol expliquait déjà que sa mission à Marseille était « le défi le plus difficile » qu’il avait jamais rencontré.

Ce mardi, le tacticien en a remis une couche. « En qualité de joueur et d’entraîneur, j’ai connu beaucoup de difficultés par le passé, a-t-il rappelé. Ici, c’est une nouvelle façon de travailler, il faut s‘adapter. Que ce soit dur ne veut pas dire que ce soit la pire des situations. Je crois que le pire est à venir. »

Le podium ou la relégation ?

Regarder vers le haut ou vers le bas, c’est l’alternative qui s’offre à l’OM à dix journées de la fin du championnat. Le podium, encore à portée de vue début 2016, s’éloigne match après match. « Quand on n’arrive pas à gagner les matchs à domicile, quand on ne peut pas faire basculer les rencontres, il faut arrêter de penser au podium, appuyait Steve Mandanda, après ses déclarations fracassantes de dimanche. On verra les objectifs en fonction des points qu’on aura pris d’ici la 4e ou 5e dernière journée. »

Treizièmes au classement, les Marseillais capitalisent 37 points. Huit points de plus que le premier relégable, Ajaccio. Autant de moins que le troisième, Lyon. Ne même pas atteindre la quatrième place comme l’an dernier signifierait renoncer à l’Europe. Mais Michel préfère regarder vers le haut, assurant qu’il y a « moins de points à rattraper au dessus qu’en dessous ».

Alors que son siège semble devenir de plus en plus éjectable, le tacticien espagnol assure être soutenu par le staff : « Si je ne me sentais pas bien, si je n’avais pas l’approbation de mes joueurs, je ne serais plus ici, soyez en sûrs. » Vincent Labrune, qui n’a pas publiquement manifesté sa confiance à Michel, lui aurait assuré « en privé ».