«La prestation de mes joueurs a été de très, très, haut niveau. » Michel, le coach de l’OM, a rendu hommage à son équipe, qui est passé près d’éliminer Bilbao (1-1) ce jeudi en Ligue Europa. Zoom sur les cadres de l’équipe qui ont été les leaders sur le terrain avant de baisser de pied.

Diarra, le « papa » de l’équipe

Il est au dessus du lot. Lassana Diarra, auteur d’une saison remarquable avec l’OM, a encore rayonné dans l’entrejeu. Pendant plus d’une heure, il a joué avec un temps d’avance sur les autres, avec puissance et justesse. Sa baisse physique lors des vingt dernières minutes a coïncidé avec celle de son équipe. Elie Baup, consultant pour BeIN Sport croisé dans les couloirs de San Mames, acquiesce lorsqu’on évoque le niveau de l’international français, avant de rajouter, « il n’y avait pas que lui ce soir ».

Nkoulou s’est retrouvé

Solide défensivement, propre dans la relance, Nkoulou était de niveau Ligue des champions à Bilbao. Bien aidé par un Rekik retrouvé et également au-dessus de son niveau habituel, le défenseur camerounais a montré que lorsqu’il était au top, il pouvait être au-dessus des autres. Et lorsque l’Athletic a dominé la rencontre en deuxième période, il a rassuré sa défense et il n’est pas engagé sur le but.

Mandanda, le patron

Fusillé par Merino qui avait été oublié par Manquillo sur le but basque, le capitaine de l’OM n’a rien pu faire. Pour le reste, il a été impeccable de sérénité et précieux dans la relance. Sur un long dégagement millimétré, il a réussi à trouver Nkoudou qui a tapé le poteau.

Isla en toute intelligence

Aligné aux côtés de Diarra avant de couvrir le repositionnement axial de Cabella, le milieu chilien a confirmé sa montée en puissance. Son sens du jeu et son harcèlement du milieu adverse ont posé beaucoup de problèmes à l’entrejeu basque. On peut toutefois regretter qu’après la mi-temps il ait moins pesé sur le jeu, subissant la révolte basque.