Mais qui a caché les codes d'entrée du Vélodrome ? L’OM effectue deux parcours parallèles et complètement opposés en championnat. Le premier, à l’extérieur, où les hommes de Michel gagnent et impressionnent. Dans ce parcours, ils n’ont pas perdu depuis sept rencontre et ont ramené leur quatrième victoire d’affilée de Rennes. Le second, à domicile, où les bleus et blancs n’ont pas remporté un seul match depuis le 13 septembre. Seizième au milieu du mois d’octobre, l’OM est remonté dans la première partie du tableau. Pour y rester bloqués ? La question mérite d’être posée après ce nouveau nul imposé par Montpellier.

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Les bourdes de Rekik

Comme face à Monaco, Karim Rekik n’y est pas étranger. Le défenseur a laissé deux fois Casimir Ninga se faufiler jusqu’aux cages de Steve Mandanda. D’abord avec Nkoulou, surpris par une percée du Tchadien. Karim Rekik reste quasi immobile lorsque le Montpellierain, servi par une superbe passe en profondeur de Ryad Boudebouz, devance la sortie du portier marseillais. Nkoulou ne fait pas mieux, arrêtant tout simplement de courir (32e). Dix minutes après la reprise, le néerlandais veut dégager un centre de William Rémy mais sert en fait Ninga, qui n’a plus qu’à conclure. Rekik freine aussi en attaque. Sur une dernière tentative des Phocéens dans le temps additionnel, le défenseur amortit de la poitrine un ballon qui finit dans les pieds adverses.

Marseille va-t-il flotter dans le ventre mou?

En réponse, l’OM domine en termes de possession de balle. L’OM attaque aussi, mais butte sur la cage bien gardée de Laurent Pionnier. L’espoir de débloquer les statistiques risibles des Olympiens chez eux, a enflammé le Vélodrome par deux fois. Par un sauvetage de Rémy Cabella (de la main) au terme d’un cafouillage avec Michy Batshuayi (48e). Puis grâce à Bouna Sarr, servi par un Nkoudou (sorti) qui s’arrache pour centrer (72e). Deux buts tout à fait contestables.

Michel et ses hommes quittent la pelouse sous les sifflets de leurs supporters, malmenés par des sursauts d’espoir. Il faudra indéniablement plus à l’OM que ces débauches d’énergie pour prétendre au podium du classement et ne pas flotter indéfiniment dans un entre-deux frustrant.