Le nul sauvé à Marseille n’est pas une mauvaise opération pour Roland Courbis. Fair-play, l’ancien coach de l’OM a salué la qualité de l’équipe de Michel.

« L’OM a repris confiance, estime l’entraîneur héraultais. C’est un groupe cohérent et Michel met en place une équipe assez sympa avec un calendrier pas évident qui les oblige à jouer tous les jeudis. Ils n’avaient pas ça la saison dernière. »

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Coutumier du climat marseillais, réputé pour rendre difficile les matchs à domicile des Olympiens, Courbis écarte le problème. « Il faut savoir quand c’est qu’on est content. La saison dernière, on avait un OM particulier voire farfelu par moments. Quand il y a des 0-0, on gueule parce que ça manque de spectacle. Quand il y a 3-3 contre Monaco, que tu gagnes à Rennes, 2-2 contre Montpellier, tu as les boules. Mais tu veux qu’il y ait de l’impatience ? Alors tu deviens supporter du Barça. Moi je trouve que c’est pas mal du tout. »

« C’était impossible de voir ce ballon sortir »

Interrogé sur les erreurs d’arbitrage, un pénalty non sifflé, une main oubliée et une sortie de but pas vue, le Montpellierain relativise. « Si je suis à leur place je fais les mêmes erreurs. C’était impossible de voir ce ballon sortir. Sur le but de Cabella, il y a main mais c’est impossible de la voir. » Refusant de critiquer l’arbitrage, Courbis pointe cependant l’absence d’une technologie qui permettrait d’éviter ce genre de cafouillage, comme la « golden machin truc », la goal line technology, qui «aurait pu nous permettre de voir que le ballon était sorti».

« «La golden machin truc» Courbis ❤ — Guy Truite (@guytruite) December 6, 2015 »

Philosophe, le coach a reconnu un « match pénible. » « Mais on ne le mettra pas dans l’armoire des mauvais souvenirs, a-t-il poursuivi. Ça allait très vite des deux côtés. » Courbis a évoqué la malchance qui a plombé Montpellier depuis le début de la saison. « Je n’ai pas basculé dans le pessimisme mais si Mandanda avait frappé dans la lucarne à la 93e minute, on le rajouterait au scénario de cette saison extraordinaire. On gagne deux points par match, c’est la moyenne des équipes qui jouent le titre, si on oublie le PSG. Le PSG a des moyens de champion de la planète Mars. »