Dans une interview à La Provence, Jean-Claude Gaudin (LR), le maire de Marseille, explique viser la présidence de la future métropole Aix-Marseille-Provence. Il espère une élection « du président avant la mi-novembre ».

« Sur 240 élus (…) la droite républicaine et le centre auront une large majorité »

« Toutes les intercommunalités n’ont pas encore désigné leurs représentants dans la future assemblée métropolitaine. J’attends la désignation de ces élus, entre le 8 et le 10 octobre, pour annoncer ma candidature, indique-il. Sur 240 élus, moins les 20 du Front national, la droite républicaine et le centre auront une large majorité », estime déjà le maire.

« Une fois élus, nous pourrons constituer une équipe avec 20 vice-présidents et un bureau pour travailler avec les 7 500 agents et leur assurer qu’ils seront payés fin janvier. Je veux aussi rassurer les maires qui ont des chantiers et des appels d’offres en cours, ajoute Jean-Claude Gaudin. Je serai très attentif à ce qu’ils diront mais j’appliquerai la loi », prévient le maire dans l’entretien au quotidien.

La métropole Aix-Marseille-Provence sera la plus vaste de France. Elle doit regrouper six intercommunalités, soit 92 communes, dont Aix et Marseille, soit 3,173 km2 et 1,83 million d’habitants. De nombreux élus locaux des Bouches-du-Rhône ont manifesté leur mécontentement quant à la mise en œuvre de cette métropole. Ils craignent notamment l’augmentation des impôts locaux dans leur commune.

Pas de siège au Conseil constitutionnel

Jeudi, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille depuis 1995, a refusé un siège au Conseil constitutionnel, proposé par Gérard Larcher, le président du Sénat.

Marseille : Jean-Claude Gaudin refuse le Conseil constitutionnel

Un choix motivé dans ce tweet.

« J’ai décidé de ne pas quitter ma ville et de respecter mon engagement au service de Marseille et des Marseillais #conseil constitutionnel — Jean-Claude GAUDIN (@jcgaudin) September 17, 2015 »

Sénateur des Bouches-du-Rhône depuis 1989, avec une interruption entre 1995 et 1998, la maire ne se représentera pas au Sénat. En 2017, la loi sur le non-cumul des mandats entrera en vigueur.