Laurent Comas et huit autres conseillers régionaux FN de la région PACA dénoncent une nouvelle fois l’exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti. Effectuée selon « sous des prétextes fallacieux », celle-ci cache, selon eux, un « changement radical d’orientation de notre mouvement ». Ces élus comparent même le bureau exécutif du Front national à une formation « nord-coréenne ».

« Ces juges continuent à penser tout bas ce que Le Pen disait tout haut mais ils ne veulent plus l'entendre. Quelle bande d' hypocrites ! — comas (@Laurentcomas) August 21, 2015 »

Plusieurs de ces élus avaient déjà réclamé au cours de l’été la démission de Florian Philippot, vice-président du parti et bras droit de Marine Le Pen. Ils ont aussi monté des listes « parallèles » dans leurs départements respectifs au cas où Jean-Marie Le Pen déciderait de se lancer en PACA lors des élections régionales de décembre.

« On en a assez des principes défendus aujourd’hui pour notre mouvement, tant sur le plan politique que sur le plan moral », a déclaré une des signataires Lydia Schenardi. « Si ce mouvement arrivait au pouvoir, je craindrais pour notre pays », a-t-elle poursuivi, fustigeant une direction « antidémocratique et digne d’un gouvernement nord-coréen ».

Outre les critiques visant Florian Philippot, d’autres visent Olivier Bettati, un ancien proche de Christian Estrosi, investi par Marion Maréchal-Le Pen pour être tête de liste du FN dans les Alpes-Maritimes.

« Investitures de Bettati et Vardon. La politique vise à rassembler, non à racoler: Vendre son âme au diable porte malheur. Au secours JMLP ! — comas (@Laurentcomas) July 23, 2015 »