FOOTBALLOM: La défaite à Nantes «est la conséquence des injustices subies» selon Vincent Labrune

OM: La défaite à Nantes «est la conséquence des injustices subies» selon Vincent Labrune

FOOTBALLLe président de l'OM dédouane Marcelo Bielsa et s'en prend encore à l'arbitrage...
Le président de l'OM Vincent Labrune.
Le président de l'OM Vincent Labrune. - Claude Paris/AP/SIPA
Loic Becart

Loic Becart

L'OM s'est sans doute montré sous son plus mauvais jour vendredi à Nantes. Les hommes de Marcelo Bielsa ont perdu chez les 10e de L1 et ne sont plus dans la course au titre. Il faudra même cravacher pour arracher la qualification en Ligue des Champions, tant voulue par le président Vincent Labrune. Pour ce dernier, cette spirale négative n'est pas à mettre sur le dos d'El Loco.

«Ce n'est pas de la faute de Bielsa, on ne va pas inverser le problème, lâche-t-il dans les colonnes de L'Equipe. Des facteurs extérieurs ont pollué notre saison. Si on avait fait une compétition normale dans un monde normal, on n'en serait pas là. C'est grâce à Bielsa si, au soir de la 31e journée, on jouait encore le titre et on menait 2-1 à la mi-temps contre le PSG.»

«Si on avait ces points en plus, tout le monde crierait au génie pour Bielsa»

Par «facteurs extérieurs», il faut évidemment comprendre l'arbitrage, dans le collimateur de l'OM depuis plusieurs semaines. Car si les Marseillais n'ont rien eu à dire à ce sujet sur le match à Nantes, le président Labrune arrive à mettre la défaite sur le compte des erreurs dont l'OM s'est estimé victime sur les matchs précédents (contre l'OL et face à Bordeaux notamment).

« [VIDEO] La prochaine fois, le but sera validé ! Voilà pourquoi : https://t.co/fO4E9nR296 pic.twitter.com/L8MJRuyduH — Olympique Marseille (@OM_Officiel) April 16, 2015 »



«Si on avait eu les points en plus que l'on aurait eus sans certaines décisions, tout le monde crierait au génie pour Bielsa, ajoute-t-il. On a raté un match, un seul, à Nantes. C'était un accident qui s'explique par le contexte, et qui est la conséquence des injustices subies.»