Le tribunal de commerce de Marseille a validé l’offre de reprise du fonds de commerce déposée par les ex-salariés du site Marsactu.

« Coucou c'est nous :) #backtobusiness — Marsactu (@marsactu) April 3, 2015 »

«Cela va nous permettre de poursuivre notre projet en conservant la renommée acquise depuis cinq ans. C’est pour nous une étape cruciale qui, sans être décisive, nous permet d’avancer plus vite en partant d’un nom déjà identifié», soulignent les salariés dans un communiqué.

« On a franchi une première étape pour @Marsactu. Le plus dur commence. Mais ça s'annonce excitant et on aura besoin de vous ! — JM Leforestier (@jmleforestier) April 3, 2015 »

Une partie sera disponible via des abonnements

Le site devrait être prochainement remis en ligne sur l'adresse Marsactu.fr. Il ne sera pas alimenté, et aura donc davantage valeur d'archives. En avril, un pré-site sera disponible. La rédaction pourra ainsi informer ses lecteurs de l'avancée du projet. «Nous ne nous interdisons pas des incursions éditoriales», précise tout de même Jean-Marie Leforestier, un des journalistes repreneurs.

« La rédaction de Marsactu vient d'acquérir le site et la marque Marsactu : Marsactu vivra ! On vous en dit plus ici http://t.co/PodEYjE3aM — Marsactu (@marsactu) April 3, 2015 »

Selon lui, «Marsactu 2», qui couvrira non plus seulement Marseille mais le territoire métropolitain, sera opérationnel avant la fin de l'année, vraisemblement en septembre ou en octobre. D'ici là, une probable campagne de financement participatif pourrait être lancée.

La rédaction entend créer une partie payante sur le site. «Ainsi, les lecteurs contribueront à assurer notre indépendance éditoriale et financière. C’est pour nous la seule façon de poursuivre les exigences d’une information locale de qualité, participative et novatrice», explique les cinq journalistes dans un communiqué.

Le 4 mars, Raj médias, la société marseillaise éditrice de Marsactu a été placée en liquidation judiciaire. Cette décision a fait suite à la cessation de paiement de la société le 27 février. Le site gratuit était financé par la publicité. Créé en 2010, il avait enregistré 175 000 euros de pertes en 2013, pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 200 000 euros.