Ça lui «a fait du bien» à Geneviève. Tout «cet humour, toutes ses vérités». Jeudi soir, elle repart chez elle «apaisée par le discours de Nicolas» Sarkozy. Le président de l’UMP est venu soutenir Martine Vassal, la candidate du parti pour les élections départementales.

À un peu plus de deux semaines du premier tour, l’ex président de la République fait le « job » pour essayer de faire basculer le conseil départemental. L’UMP et l’UDI pensent avoir une chance d’emporter la majorité. Espérant profiter des divisions de la gauche, la liste menée par Martine Vassal a fait du président sortant, Jean-Noël Guérini, son principal adversaire.

«La seule alternative»

«Nous sommes déterminés à mettre fin à 33 ans de socialisme dans notre département, attaque jeudi soir Martine Vassal à la tribune. Nous combattons la peste et le choléra à la fois. Dix-huit ans de Guérini, ça suffit ! Le Lucky Luke du carnet de chèque… Celui qui signe plus vite que son ombre mais avec l’argent public», martèle-t-elle devant une salle comble. «Un seul mot d’ordre, conclut-elle : pas d’abstention».

Préparant à petit feu 2017, Nicolas Sarkozy a, lui, fortement critiqué la politique de François Hollande. Chômage, fiscalité, éducation… tout y passe. «Je me sens de la famille des candidats», déclare-t-il. Devant les 1.500 personnes de la salle, déjà conquises à ses idées, il revient sur la formule «FNPS». Et la confirme. «Ceux de nos électeurs qui, dans le Doubs ont voté pour le FN, le résultat ça a été quoi ? Un député socialiste de plus», estime-t-il pour justifier l’emploi de la formule, qualifiée de «réductrice» par Fillon. «La seule alternative à la politique folle des socialistes, c’est nous qui l’incarnons», termine-t-il, sous les applaudissements nourris des militants.