POLITIQUEDépartementales: L'élection «sera difficile» pour le PS dans le Gard

Départementales: L'élection «sera difficile» pour le PS dans le Gard

POLITIQUELe socialiste Jean Denat doit résister à la droite nîmoise et à la poussée du Front national...
Mickael Penverne

Mickael Penverne

Jean Denat résistera-t-il à la pression de l’UMP et du Front national ? Le socialiste, maire de Vauvert, dirige le conseil général du Gard depuis octobre 2014. Il a succédé à Damien Alary, élu président du conseil régional de Languedoc-Roussillon après la mort de Christian Bourquin.

«L’élection sera difficile. Le contexte national ne nous aide pas. Et le redécoupage électoral ne nous est pas favorable non-plus», soupire-t-il. Le Gard est passé de 46 à 23 cantons. Comme dans de nombreux départements, la gauche est partie éparpillée, sans accord départemental entre le PS, le Front de gauche et EELV - «Cela fait suite à la situation nationale» - mais avec des soutiens et des coups de main au gré des situations locales.

«La droite nîmoise s'y voit»

«On ne présente pas de candidats dans quatre cantons du Front de gauche, explique ainsi Jean Denat. Et on a un accord avec les trois sortants d’Europe Ecologie/Les Verts». Il espère que cela sera suffisant pour contenir les ambitions de l’UMP, et notamment de la droite nîmoise emmenée par Laurent Burgoa, qui «s’y voit» déjà.

Le FN, qui dispose déjà d'un député, Gilbert Collard, et qui a gagné la ville de Beaucaire aux municipales de mars 2014, espère emporter quatre cantons. «Les sondages prédisent une forte pression, c’est vrai. Mais je ne suis pas sûr que ça aille jusqu’au bout», conclu pourtant Jean Denat.