FOOTBALLQuelles sont les personnes entendues dans l'affaire des transferts de l'OM?

Ligue 1: Anigo, la famille Deruda... Qui sont les personnes entendues dans l'affaire des transferts de l'OM?

FOOTBALLDepuis ce mardi matin, une dizaine de personnes est en garde à vue...
Loic Becart

Loic Becart

Les affaires se poursuivent à l’OM. Mardi matin, une dizaine de personnes a été placée en garde à vue dans une affaire de transferts présumés frauduleux au club phocéen. Parmi les individus interrogés, on trouve des agents de joueurs, des intermédiaires et des personnalités du milieu marseillais. Parmi elles, deux noms bien connus: Richard Deruda et son fils Thomas, ancien joueur de l’OM et évoluant actuellement à Marseille Consolat (National).

Fiché au grand banditisme, Richard Deruda est un ami d’enfance de José Anigo, ancien directeur sportif et entraîneur du club. Son nom est déjà apparu en 2013 lors de la révélation de procès verbaux d’écoutes téléphoniques de José Anigo. Il aurait menacé José Anigo et exercé des pressions pour que son fils Thomas joue. Ce dernier a joué en pro à l’OM de 2005 à 2007 avant d’être prêté dans différents clubs.

José Anigo est arrivé

José Anigo les a rejoints dans le courant de l’après-midi. Il revient ainsi de Marrakech où il est recruteur pour le compte de l’OM. D'après le journal L'Equipe, citant son avocat, il était convoqué à l'hôtel de police de Marseille à 15h. Il était directeur sportif entre 2005 et 2013, période durant laquelle sont arrivés à l’OM Souleymane Diawara (2009) et André-Pierre Gignac (2010). Les transferts de ces deux joueurs sont dans le collimateur des enquêteurs.

Ils étaient aussi au centre des interrogations en novembre 2014 lors des auditions de Vincent Labrune, Jean-Claude Dassier et Pape Diouf. Les trois hommes étaient ressortis libres et sans être déferrés après 36 heures de garde à vue. Lors de cette période, José Anigo avait déjà exprimé sa volonté d'être entendu dans cette affaire: «Je veux venir et être entendu même si je dois passer deux jours en garde à vue», avait-il déclaré alors.

Toutes ces gardes à vue se font dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en 2011 pour «extorsions de fonds, blanchiment et associations de malfaiteurs». Les enquêteurs soupçonnent en effet l’existence de rétro-commissions dans ces transferts.