SOCIETEMarseille: La délinquance baisse en 2014

Marseille: La délinquance baisse en 2014

SOCIETEQuinze règlements de compte ont eu lieu l'année dernière à Marseille...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le procureur de Marseille s'est félicité de la poursuite de la baisse de la délinquance en 2014 dans la ville où les faits constatés ont décru de 3,83%, après 4,12% en 2013, tandis que le nombre de règlements de compte restait relativement stable.

Six mois sans règlement de compte en 2015

Quinze règlements de compte ont eu lieu à Marseille intra-muros en 2014, contre 14 en 2013, a pointé Brice Robin dans un discours prononcé à l'occasion de la rentrée solennelle du tribunal de grande instance de Marseille.

«Mais depuis le 1er août, pas un seul règlement de comptes, jusqu'à celui de la nuit du 14 au 15 janvier 2015 à la cité de la Castellane, où un jeune de 25 ans a été abattu», a relevé Brice Robin.

Le procureur de la République a souligné que la police judiciaire avait interpellé au cours du 2e semestre 2014 «trois équipes qui se livraient à ce type d'exactions et je constate que, comme pour les vols à main armée quand il y a des interpellations. Les chiffres baissent assez rapidement».

609 armes saisies en 2014

«Autre signe positif, le nombre d'armes saisies qui augmente de 37%, soit 609 armes saisies, 324 armes longues, dont 22 Kalachnikov et 285 armes de poing», a-t-il encore pointé.

Evoquant les résultats de la méthode dite d'«approche globale» mise en place par le préfet de police Jean-Paul Bonnetain et combinant une présence policière de longue durée, avec l'amélioration du cadre de vie et l'intervention sociale, le procureur a relevé 4.699 auteurs de délits divers interpellés, 188.187 personnes contrôlées ou 86.051 véhicules contrôlés.

Brice Robin a également salué le fait que le nombre de mineurs déférés au parquet avait «considérablement» diminué en 2014, à 748, contre 1.012 l'année précédente. «On pourrait s'en satisfaire si malheureusement le constat ne se doublait d'une triste évolution: les faits pour lesquels les mineurs sont écroués sont de plus en plus graves», a-t-il nuancé.