POLITIQUEMarseille: Jean-Noël Guérini libre de penser aux départementales

Marseille: Jean-Noël Guérini libre de penser aux départementales

POLITIQUERelaxé dans une affaire de détournement de fonds publics, le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône peut se tourner vers les départementales...
Jean-Noël Guérini, lundi matin, à la sortie de la salle d'audience du tribunal correctionnel de Marseille. AFP PHOTO / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
Jean-Noël Guérini, lundi matin, à la sortie de la salle d'audience du tribunal correctionnel de Marseille. AFP PHOTO / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT - AFP
Amandine Rancoule

A.R.

Relaxé lundi matin dans une affaire de détournement de fonds publics, Jean-Noël Guérini, le président du Conseil général sort politiquement renforcé de ce premier épisode judiciaire.

Après avoir remporté trois sièges aux sénatoriales, l’ex numéro 1 du PS, parti dont il a démissionné en avril, peut envisager plus sereinement les prochaines échéances électorales: les départementales de mars 2015. Car pour l’heure, avec son nouveau parti «La Force du 13», son but est bien de conserver le Conseil général, dont il est président depuis 1998.

Lutte interne au sein du PS

«Quels signaux envoyer aux électeurs qui se disent “alors les socialistes, ils sont contre ou pour Guérini”?, s’interroge Pierre Orsatelli, le porte-parole de Renouveau PS13, collectif militant pour le renouvellement des pratiques du parti. A Paris, ils pensaient que la question se réglerait d’elle-même car Guérini allait être condamné. Ce n’est pas le cas.»

Après la gifle des municipales, la correction des sénatoriales, et l’invalidation des comptes de campagne de six candidats socialistes, le PS local est désormais en proie à une lutte intestine. Vingt-deux conseillers généraux PS ou divers gauche ont appelé à «une large alliance des élus de la majorité sortante» avec Jean-Noël Guérini.

Le PS a rendu public lundi une partie des investitures. Il y figure certains opposants au sénateur et des conseillers appelant à une alliance avec lui. Un «flou» dénoncé par Henri Jibrayel, opposant à Guérini investi dans le 14e canton. Il assure toutefois avoir l’assurance du PS que les candidats investis ne voteront pas pour Guérini à la présidence de l'institution, s'ils sont élus.