URBANISMEMarseille: Le vélodrome, «un nouvel emblème pour le ville»

Marseille: Le vélodrome, «un nouvel emblème pour le ville»

URBANISMELe nouveau Vélodrome est protégé des intempéries selon les architectes...
20 Minutes avec AFP

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Les architectes responsables de la rénovation du stade Vélodrome de Marseille, achevée mi-août, ont vanté ce mercredi, lors d'une visite pour la presse, leur réalisation, évoquant «un nouvel emblème pour la ville».

«La particularité première du projet, qui était la première question qu'on nous a posée, c'était la protection face aux intempéries, le Mistral, les pluies... parce que c'était un stade qui restait assez inconfortable, donc toute l'image du projet, on l'a basée là-dessus», a expliqué Maxime Barbier.

Une image d'emblème

La principale caractéristique de ce nouveau Vélodrome réside dans l'immense couverture blanc mat de 65.000 m2 en un plastique à base de Teflon qui protège désormais les gradins.

«C'est l'image de la toiture qui fait l'image du stade et qui devient un nouvel emblème pour la ville», a assuré Maxime Barbier. Le nouvel écrin de l'Olympique de Marseille fait désormais 65 mètres de haut, de la pelouse à cette toiture, soit une hauteur supérieure à celle du Stade de France, qui peut pourtant accueillir 80.000 spectateurs, a-t-il également pointé.

«Architecturalement, l'idée était de redonner au Vélodrome une image d'emblème, de monument qu'on voit de toute la ville, qui rayonne sur toute la région et même au-delà de la France», a renchéri Luc Delamain, l'autre architecte responsable du projet.

Partenariat public-privé

«Pour ceux qui ont connu les deux stades, il n'y a plus aucun rapport entre ce qu'il était avant et ce qu'il est maintenant: c'est un stade qui est moderne, qui est aux dernières normes UEFA, aux dernières normes en termes d'accessibilité, de développement durable», s'est de son côté félicité Bruno Botella, président d'Arema (Bouygues), la société chargée du chantier.

La ville avait choisi de passer par un partenariat public-privé (PPP) pour la rénovation du stade en vue de l'Euro-2016. Cette opération, d'un montant de 268 millions d'euros et largement critiquée par la chambre régionale des comptes, engage la ville à payer 12 millions chaque année à son partenaire privé, Arema, pendant 30 ans.