La Belle de Mai va faire de l'effet

La Belle de Mai va faire de l'effet

cinéma Le groupe Telfrance a remporté l'appel d'offres pour le studio d'effets spéciaux
Mickaël Penverne

Mickaël Penverne


Le Pôle Média de la Belle de Mai va bientôt s'agrandir. Réunissant déjà une cinquantaine de PME qui emploient un millier de personnes, le site dédié à l'audiovisuel accueillera d'ici à la fin de l'année un studio d'effets spéciaux. L'appel d'offres, lancé il y a un an par la mairie, propriétaire des locaux, a été remporté par Telfrance. Cette société, basée à Paris, n'est pas une inconnue puisqu'elle produit depuis dix ans la série «Plus belle la vie».



Ouverture début 2015



Selon Christophe Nobileau, président du groupe, les professionnels de l'image pourront faire du traitement d'image, des tournages sur fond vert et des décors virtuels. Surtout, ils pourront utiliser la technologie motion capture qui permet de capter les mouvements d'un élément réel pour les renvoyer dans un univers virtuel. De plus en plus de films font appel à ces techniques pour créer des personnages fictifs. Certains longs-métrages, comme Avatar, ont été entièrement réalisés grâce à cette technologie. Mais James Cameron n'est pas prêt de débarquer à Marseille. Telfrance va mettre ce studio, en priorité, au service de ses 17 maisons de production qui réalisent, par exemple, Le Sang de la vigne avec Pierre Arditi, ou encore l'émission de Frédéric Lopez «La parenthèse inattendue». «On ira voir tous les producteurs, pas uniquement les nôtres», promet cependant Christophe Nobileau. Les investissements pour aménager les 700 m2 du studio sont estimés à environ 1, 5 million d'euros, financés par l'Etat, les collectivités (mairie, département et région) et Telfrance. Les travaux vont démarrer dans quelques semaines. Pour une ouverture prévue début 2015.

■ La boutique «Plus belle la vie» va fermer

Telfrance arrête la commercialisation des objets siglés de sa série vedette, « Plus belle la vie». Conséquence, la boutique «officielle PBLV», située au Panier, va mettre la clé sous la porte. «Ils ont décidé de ne pas renouveler notre contrat, confirme Philippe Bonifay, propriétaire. Ils nous ont dit que la rentabilité n'était pas suffisante. C'est incompréhensible.» La boutique restera ouverte jusqu'à l'épuisement de ses stocks, ou au plus tard fin juin.