La ville se rêve en capitale du sport

La ville se rêve en capitale du sport

société Elle est candidate à un label européen
Mickaël Penverne

Mickaël Penverne


Après la culture, le sport. On a appris cette semaine que Marseille était finaliste au titre de Capitale européenne du sport en 2017. La capitale bulgare, Sofia, se trouve aussi en lice. La décision finale sera connue début novembre.



Donner de la visibilité



Ce label, délivré par l'Association des capitales européennes du sport (ACES), se présente comme une «incitation» à développer les pratiques et les infrastructures sportives. Mais contrairement à la Capitale européenne de la culture, il n'entraîne pas automatiquement le versement de subventions européennes. Selon Richard Miron, adjoint au maire chargé du sport, ce label placera d'abord Marseille dans la cour des métropoles capables d'organiser de grands événements sportifs. Ensuite, il permettra (peut-être) de créer des emplois. «L'objectif est de donner de la visibilité à toute une filière qui se développe dans la région autour d'entreprises qui sont leader dans leur secteur comme Gymnova, Shark ou Beuchat, explique-t-il. L'idée, c'est de créer un cluster, c'est-à-dire un pôle d'excellence, autour de ces entreprises».