«J'ai l'impression que je suis venu jouer sur l'hippodrome de Pont-de-Vivaux. En fait, il faut faire courir les chevaux sur le Stade-Vélodrome en ce moment.» La tirade enflammée de l'entraîneur olympien José Anigo dimanche soir à propos de l'état de la pelouse, désastreuse pour la réception de Reims en Coupe de France, n'a pas tardé à être suivi de conséquences. Dès mardi, 3 000 m2 de terrain, sur un total de 7 200 m2, ont été changés. Une réfection à la charge de la ville pour un montant de 80 000 €, mais qui ne satisfait pas forcément José Anigo. «Il faut la changer entièrement, sinon cela ne rime à rien.», déclarait-il mardi.

Pour aplanir les différents entre le club et la municipalité, une réunion entre Philippe Pérez, le directeur général de l'OM, Maurice Di Nocéra, délégué aux grands équipements, et Christian Buanomano, directeur technique du Stade-Vélodrome, s'est tenue ce mardi. «Un spécialiste de l'entretien des terrains présent à la réunion a expliqué à Philippe Pérez qu'il n'était pas utile de remplacer l'entièreté de la pelouse, nous confie Di Nocéra. Seul l'axe central du terrain est vraiment abîmé.»

De la luminothérapie

Si le directeur général de l'OM a été sensible aux arguments avancés – une deuxième réunion est prévue mercredi 15 janvier pour faire un point sur l'état du terrain –, l'OM reçoit Valenciennes le 18. En plus d'un système de luminothérapie installé de manière durable pour compenser le manque d'ensoleillement de la pelouse dû à la couverture du stade, une expertise est en cours pour déterminer si le système de drainage est à l'origine de la dégradation du gazon.