Le métro à bout de souffle

Le métro à bout de souffle

transports La communauté urbaine veut remplacer les rames
Mickaël Penverne

Mickaël Penverne


La communauté urbaine a approuvé la semaine dernière le principe du renouvellement des rames de métro. Le matériel qui circule actuellement sur les deux lignes a été mis en service entre 1977 et 1984. «On a mené le matériel jusqu'au bout, justifie Karim Zéribi, président de la RTM. L'intérieur, notamment, a déjà été rénové mais sur le plan technique, on constate la répétition des pannes qui sont liées à la vétusté.»



Hausse des abonnements



Pour remplacer les rames, plusieurs études vont être lancées. D'abord, pour savoir s'il faut rester au roulement à pneus ou passer au fer. Ensuite, pour connaître le prix d'un métro automatique, c'est-à-dire sans conducteur. Puis, pour évaluer le coût des travaux d'accessibilité pour les personnes handicapées. Enfin, pour installer la climatisation à l'intérieur des rames. Selon Karim Zéribi, le remplacement de toutes les rames pourrait coûter entre 400 et 450 millions d'euros. «Pour l'instant, rien n'est décidé, prévient-il. On va d'abord évaluer les coûts. De toute façon, c'est un chantier sur dix ans». Dans l'immédiat, selon lui, les tarifs des abonnements mensuels et annuels de la Régie devraient augmenter entre 1, 50 et 2 €au 1er janvier.

■ Au robinet...

La communauté urbaine a entériné jeudi l'attribution du marché de la distribution de l'eau à la Société des eaux de Marseille, filiale de Veolia, pour une durée de 15 ans et 2,2 milliards d'euros.