Marseille: Il prend soin de la mer et du littoral
JOURNEE DE LA TERRE•Lionel Mallet est responsable de Surfrider 13...Amandine Rancoule
D’un doigt tendu, il désigne les espaces entre les rochers de la digue. A ses pieds, des canettes, des mégots, des sacs plastiques se disputent la vue sur mer. «Voilà pourquoi Surfrider existe», souffle Lionel Mallet, le responsable de l’antenne de protection de la mer et du littoral. Cet ingénieur de 47 ans s’investit depuis six ans dans Surfrider. A deux pas de la plage non-fumeur de La Ciotat, il explique son engagement à l’occasion la Journée mondiale de la Terre ce lundi.
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«Amoureux de la nature»
Certes, il a un véhicule. Mais il fait du covoiturage avec ses collègues, favorise la marche, mange bio et tri ses déchets. Il a même «toujours» sur lui un sac en tissu pour refuser les sacs en plastique. «Aujourd’hui, j’en ai même deux», sourit-il en les dépliant. Plus qu’une lubie, c’est un credo. Lionel Mallet, tee-shirt noir «Ban the bag» sur le dos, a toujours été sensible à la protection de l’environnement. «Il y a quelques années, j’étais à un tournant de ma vie et je me suis dit : “Qu’est ce qui est important?” Et l’important, c’est la planète, la nature, la mer». Il l’assure: «même avant Surfrider, j’ai toujours fait attention autant que possible», même s’il confesse quelques mégots jetés au sol dans sa vie d’avant, celle de fumeur. Maintenant, il combat ces comportements. En 2012, Surfrider a frappé un grand coup. Avec des bénévoles, l’association a ramassé 50.000 mégots sur les plages de la Corniche et de Carry. « 80% des déchets dans nos rues finissent à la mer», raconte-t-il. Cette année, Surfrider veut éduquer les enfants. En collaboration avec la communauté urbaine, la tenue d’un grand événement en centre-ville est aussi dans les cartons. Parce que Lionel Mallet veut croire, encore, à l’existence «de grands amoureux de la nature».