Le mois de janvier de l’OL s’est conclu comme celui de décembre, par une inquiétante défaite en Corse. Si celle à Ajaccio (2-1) a entraîné le licenciement d’Hubert Fournier, celle à Bastia samedi (1-0) n’est pas beaucoup plus anecdotique. Bien sûr, Bruno Genesio n’est pas encore en danger, un mois seulement après avoir pris les rênes de l’équipe.

Mais les Lyonnais sont à présent 11es, lâchés à neuf points de Monaco (2e) et à sept d’Angers (3e). Dix journées de Ligue 1 plus tôt, l’OL était pourtant le dauphin du PSG, avant de ne prendre que 5 points sur les 30 derniers possibles. Soit le pire bilan de tout le championnat sur cette période.

L’OL « parti pour ne rien faire » dans la fin de mercato

Si les délicats résultats dans le derby (1-0) et face à l’OM (1-1) avaient laissé entrevoir de nets progrès dans le jeu par rapport à la fin d’année 2015, le revers à Bastia sonne comme un véritable coup d’arrêt. « Il faut être efficace dans les deux surfaces », a amèrement constaté Bruno Genesio. Inoffensifs malgré 63 % de possession samedi, les Lyonnais se sont inclinés malgré seulement trois frappes cadrées concédées. Ces difficultés incitent-elles déjà l’OL à tirer un trait sur la Ligue des champions ?

« Ce sera toujours l’objectif, parce que Lyon est Lyon mais c’est très compliqué », a reconnu dimanche Jean-Michel Aulas sur beIN Sports. Celui-ci a également indiqué que son club était « parti pour ne rien faire » d’ici la fin du mercato, et ce malgré un criant manque de réalisme offensif. « Avant de parler de podium, on va tâcher de se remettre sur une vraie ligne de conduite. On n’a pas le choix mercredi (19 h, contre Bordeaux) », tance pour sa part Maxime Gonalons.