Ligue 1: Nettement dominée par l'OL, l'ASSE s'adjuge le derby
FOOTBALL•Les Verts l’ont emporté (1-0) dimanche face à Lyon malgré 34 % de possession de balle…À Saint-Etienne, Jérémy Laugier
Evoquer un hold-up serait un peu exagéré pour qualifier le succès stéphanois (1-0) dans le derby. Mais on a longtemps cru que l’ASSE n’allait exister que pendant les dix premières minutes dimanche. Une frappe hors cadre de Fabien Lemoine, un coup franc dangereux de Jean-Christophe Bahebeck puis le néant jusqu’au cœur de la deuxième mi-temps.
Avec 65 % de possession de balle (et même 66 % au total) et près de quatre fois plus de passes réussies, les Lyonnais ont outrageusement dominé la première période du 100e derby de l’histoire en championnat, presque dans la lignée de leur démonstration à l’aller à Gerland (3-0).
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Stéphane Ruffier en mode « Ferrari »
Mais surtout en raison d’erreurs techniques aux abords de la surface stéphanoise, ils n’ont pas su offrir le même plaisir à leurs supporters, interdits de déplacement. Qualifié de « Ferrari » par son président Roland Romeyer en décembre 2012 avant un derby durant lequel il s’était distingué par une faute de main sur un coup franc de Michel Bastos (0-1), Stéphane Ruffier a cette fois pleinement justifié ce statut. Son épatant réflexe face à Rachid Ghezzal (43e) a été l’un des principaux tournants dimanche.
Solide par la suite sur un coup franc de Grenier (49e) et une autre tentative de Ghezzal (86e), il n’a pas manqué de réussite sur un centre de Ghezzal dévié sur sa transversale par Théophile Catherine (56e). Le salut offensif de l’ASSE (désormais 5e) est venu de la recrue Alexander Söderlund. Sevré de ballons (19 touchés au total), le réaliste Norvégien est déjà adopté par le Chaudron après avoir bonifié un ballon récupéré par Monnet Paquet dans les pieds de Tolisso (76e), aussi malheureux que dans le derby de la saison passée.
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