VIDÉO. Lyon: Mini World dévoile ses trésors en avant-première
CULTURE•Six mois avant de s’installer au Carré de Soie à Vaulx-en-Velin, Mini World Lyon, le premier parc de miniatures animées en France, ouvre ses ateliers aux visiteurs du 17 au 22 décembre…Caroline Girardon
Le compte à rebours est lancé. Dans six mois, Mini World, premier parc de miniatures animées de France accueillera ses premiers visiteurs au Pôle de Loisirs du Carré de Soie à Vaulx-en-Velin. La date est fixée au 30 juin. En attendant, les équipes ont décidé d’ouvrir leur atelier pendant cinq jours (17 au 22 décembre) afin que les curieux puissent voir l’avancée de leur travail.
« Le plus gros est terminé. Il nous reste en revanche à animer les personnages et peaufiner la mise en lumière. Pour cela, 200 kilomètres de câbles ont été installés sous les décors. Il faut désormais les connecter », explique Steven Vasselin, en charge de la communication. « Il manque encore la couche de magie essentielle », résume-t-il en souriant.
Car Mini World se revendique avant tout comme un parc de loisirs interactif. « Il ne s’agit pas d’un musée avec des maquettes derrière une vitrine », précise Steven Vasselin. « Nous allons installer tout au long du parcours des boutons sur lesquels les visiteurs pourront appuyer pour activer les animations », ajoute Richard Richarté, le concepteur du projet.
>> Voir les « Mini Illuminations » proposées en décembre par Mini World
La féerie se mettra ainsi en place : tandis que des détenus tenteront de s’échapper de la prison, les sirènes retentiront et les projecteurs s’allumeront, balayant la cour afin de débusquer les évadés. Quelques mètres plus loin, une chorale installée sur le parvis d’une église, entonnera un chant de Noël pendant que des enfants glisseront sur la patinoire construite à proximité.
30.000 petits personnages peupleront ainsi Mini World. « Tout a été fait à la main. Chaque carré d’herbe a été posé un par un. Même chose pour les fleurs. Une quinzaine de salariés sont engagés à temps plein sur ce projet depuis deux ans et demi. Cela représente 70.000 heures de travail », relate Steven Vasselin.
« Au départ, j’ai eu l’impression que l’on allait jamais y arriver. Certains jours, on en voit même plus la fin. Mais le résultat est attendu avec impatience », explique Gilda, 29 ans. A l’instar de ses camarades, la jeune femme s’est amusée à imaginer quelques scènes décalées. Comme cette girafe buvant l’eau d’une piscine, ce dinosaure sortant la tête d’un sapin ou ce village de schtroumpf niché dans une clairière.
« On a glissé de nombreux personnages connus, y compris Charlie (Où est Charlie ?). Il y a également plein de clins d’œil à des films. Le but est que les visiteurs se prennent au jeu, scrutent les décors dans le moindre détail pour les trouver ou repérer les scènes cocasses », conclut Gilda.
Une fois installé dans ses nouveaux locaux de 4.000 mètres carrés, Mini World ambitionne de créer des mondes différents tous les deux. A commencer par un Mini Lyon, prévu pour la fin de l’année 2018.