FOOTBALLLigue 1: L'OL gâche totalement sa fête à Gerland en s'inclinant contre Angers

Ligue 1: L'OL gâche totalement sa fête à Gerland en s'inclinant contre Angers

FOOTBALLA nouveau battu (0-2) ce samedi suite à deux coups de tête du capitaine du SCO Cheikh N'Doye, l'OL est vraiment malade. La situation d'Hubert Fournier est encore un peu plus fragilisée...
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L’OL a vécu le pire des scénarios ce samedi. Piégé par une formation angevine très bien organisée, il a surtout confirmé tous ses maux actuels. Même l’enjeu d’adieux dignes de ce nom à son antre historique de Gerland n’a pas transcendé cette équipe, battue (0-2), pour la cinquième fois lors de ses sept derniers matchs officiels.

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Idéalement lancé par un coup de tête victorieux de son géant sénégalais Cheikh N’Doye (0-1, 18e), qui a remis ça à la 80e minute (0-2), en prenant à chaque fois sans grande surprise le dessus sur Bakary Koné, le SCO a réalisé le coup parfait. Et ce en étant bien aidé par des Lyonnais souvent incapables d’offrir la moindre solution au porteur de balle. Un chaos qui pourrait cette fois vraiment inciter Jean-Michel Aulas à se pencher sur la succession d’Hubert Fournier, encore impuissant malgré trois changements effectués dès l’heure de jeu.

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« C’est l’OL champion de France… », entonne Gerland

Une disette dans le jeu et une domination toujours plus stérile (61 % de possession de balle et 350 passes à 198 rien qu’en première période) à laquelle il convient d’ajouter une tentative de Mathieu Valbuena s’écrasant sur la transversale de Ludovic Butelle (54e) et un énorme pressing d’Alexandre Lacazette mal payé avec une frappe de peu à côté (63e). Une équipe titularisant Bakary Koné, Arnold Mvuemba (remplacé dès la mi-temps) et Lucas Tousart, dont il s’agissait à 18 ans de la première apparition en L1, pouvait-elle vraiment espérer mieux dans un match sous une telle pression ?

Le Virage Sud de Gerland a relancé en deuxième période le chant « C’est l’OL champion de France… » qui faisait la fierté du septuple vainqueur de la Ligue 1 dans les années 2000. Jusqu’au bout, d’autres chants en l’honneur de Juninho, Sidney Govou, Florian Maurice, Grégory Coupet et Sonny Anderson, tous présents ce samedi, ont résonné. Décidément, seule la nostalgie régnait sur Gerland…

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