BASKETVIDEO. NBA: «J'ai été surpris qu'on arrive à avoir Aldridge et West», confie Boris Diaw

VIDEO. NBA: «J'ai été surpris qu'on arrive à avoir Aldridge et West», confie Boris Diaw

BASKETL'intérieur tricolore des Spurs confie à «20 Minutes» ce mercredi son étonnement d'avoir vu deux prestigieuses recrues rejoindre ces derniers jours San Antonio...
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

Boris Diaw a profité de la fin de ses vacances pour se rendre dans la région lyonnaise ce mercredi. Avant de retrouver son ami Tony Parker, le capitaine des Bleus a participé à l’inauguration du club de fitness Proxiforme, à Neuville-sur-Saône, dont il est à la fois le parrain et l’un des actionnaires.

Pour 20 Minutes, l’intérieur des Spurs a accepté de décrypter les importants mouvements effectués par la franchise texane. San Antonio a en effet officialisé ces derniers jours les venues de LaMarcus Aldridge (29 ans, 23,4 points et 10,2 rebonds de moyenne en 2014-2015) et David West (34 ans, 11,7 points et 6,8 rebonds la saison passée).



« C’est sûr que l’équipe aura de la gueule cette saison »

« On s’est vraiment renforcé en prenant deux des meilleurs ailiers forts de NBA. J’ai été surpris qu’on arrive à les avoir tous les deux, notamment sur un plan financier », confie Boris Diaw, ravi de « la bonne pioche ». « Il ne reste plus beaucoup de joueurs pour boucler l’équipe. C’est sûr qu’elle aura de la gueule cette saison », reconnaît l’intérieur, qui ne craint pas de voir son temps de jeu (24,5 minutes en moyenne la saison dernière) chuter avec ce recrutement.

« Il n’y a pas de concurrence. On est une équipe et on joue ensemble », a-t-il immédiatement assuré. Dans la bouche de tant d’autres sportifs, cela semblerait un banal discours de façade. Dans celle du joueur d’équipe par excellence, cela a tout d’une nouvelle preuve sincère de son altruisme.



« La longévité de Tim Duncan est impressionnante »

De même, l’ancien Palois voit d’un très bon œil les retours de Manu Ginobili (37 ans) et Tim Duncan (39 ans). « C’était du 50-50 mais j’ai toujours pensé qu’ils allaient revenir, évoque Boris Diaw. Ça fait quand même 20 ans qu’ils sont là (14e saison aux Spurs pour l’Argentin, 19e pour Tim Duncan) et je trouve assez logique qu’ils continuent à jouer. »

« Babac » est notamment sous l’admiration de son prestigieux partenaire dans la raquette, champion NBA en 1999, 2003, 2005, 2007 et 2014 avec la franchise texane. « Sa longévité est impressionnante. Quand on voit sa dernière saison exceptionnelle (13,9 points et 9,1 rebonds en moyenne), ça prouve que ce n’était pas le moment d’arrêter pour lui. » Au vu de leur effectif pour 2015-2016, les Spurs peuvent plus que jamais compter sur bien davantage que leur historique « Big Three ».