Après huit journées de L1, l’OL court toujours après son premier succès à l’extérieur. Un comble pour une formation redoutable la saison dernière en déplacement (3e de L1 avec 30 points récoltés), au point d’avoir remporté davantage de succès hors de ses bases qu’au stade de Gerland (9 contre 8).

Depuis le début du nouvel exercice, le club rhodanien n’a ramené que deux points de ses quatre premiers déplacements, son plus mauvais bilan depuis la saison 2002-2003. Les joueurs d’Hubert Fournier ont pourtant mené à Metz et à Nantes, mais n’ont pas réussi à conserver le résultat, laissant ainsi échapper cinq points qui pourraient peser lourd en fin de saison.

Manque de maîtrise et de rigueur

A Metz (2-1), où l’OL s’est présenté avec un effectif décimé par les blessures et éprouvé par l’enchaînement des matchs (quatre en dix jours), les Lyonnais ont craqué dans les dix dernières minutes, encaissant deux buts dont un penalty évitable. «On pense plus à tuer le match qu’à gérer notre avantage», avait regretté le gardien Anthony Lopes qui avait longtemps retardé l’échéance.

A Nantes (1-1), l’OL a également manqué de maîtrise malgré le retour de certains cadres (Bedimo, Umtiti, Fekir, Gourcuff). «Il aurait fallu être plus solide, faire plus tourner le ballon et le second but serait venu tout seul», soulignait après coup, Steed Malbranque.

Les partenaires de Maxime Gonalons ont surtout été plombés par la grossière erreur de Bakary Koné qui a concédé un penalty qui ne s’imposait pas. L’OL devra afficher davantage de maîtrise et de rigueur lors de ses prochains déplacements et continuer, d’ici là, à engranger les points à domicile. Dès dimanche, face à Lille.