REPORTAGEA Lyon, la mise en place des activités périscolaires demande quelques ajustements

A Lyon, la mise en place des activités périscolaires demande quelques ajustements

REPORTAGELa plupart des centres d'animation se laisse un délai supplémentaire pour affiner leur projet...

Assis sur une chaise, un animateur tape des pieds et des mains, invitant les petites têtes blondes qui l’entourent à répéter la même chose. Bienvenue à l’atelier percussion, organisé pour l’occasion dans la salle d’ordinaire réservée à la bibliothèque. Dans la cour, les plus grands se défoulent autour d’un jeu de ballon…

Vendredi après-midi, l’école Paul Painlevé (3e) a testé pour la première fois la mise en place des activités périscolaires. Et à l’heure de cette première, la plupart des parents sont restés dans le flou. Impossible de savoir précisément ce que leurs chers bambins allaient faire dans l’après-midi.

Jeux de ballons et ateliers motricité

Au final, les animateurs ont opté pour des jeux de ballons, des jeux collectifs comme «l’épervier», «la clé de Saint-Georges» ou «Jacques a dit» mais aussi des ateliers de motricité pour les petits ou de fabrication de bijoux.

«On s’est laissé trois semaines pour laisser le temps à la directrice des lieux de faire un diagnostic des salles disponibles le vendredi après-midi», explique Guillaume Lemé, responsable «enfance et jeunesse» à la maison des Rancy, en charge des activités. «Pour le moment on n’a pas envie de se précipiter.»

Le 22 septembre, les parents sauront précisément les ateliers qui seront définitivement mis en place. «Le projet est toujours en cours d’élaboration, ajoute Eric Pellaton, le directeur de la Maison des Rancy. Là, on doit gérer cinq écoles, c’est-à-dire, près de 500 enfants.»

Il manque encore 100 animateurs

Et pour l’instant, certains centres manquent encore d’animateurs. «Il en faudrait encore 100», précise Anne Brugnera, adjointe au maire, déléguée à l’éducation. A l’heure actuelle 21.400 enfants des écoles publiques sont inscrits pour les activités du vendredi. Soit 59 % des effectifs.

«Nous avions visé le recrutement de 1.200 animateurs au départ. On est sur 1.300 aujourd’hui, ajoute l’élue. On espère désormais toucher un public étudiant.» Comme Marin, 20 ans, rencontré à l’école Paul Painlevé. Le jeune homme, originaire de Montpellier, travaille depuis deux ans dans l’animation. «Ce système mis en place est idéal car il me permet de travailler à mi-temps. Le reste du temps, je peux me consacrer à mes études.»