"La nébuleuse de l'insomnie" de Antonio Lobo Antunes chez Bourgois (Paris, France)

"La nébuleuse de l'insomnie" de Antonio Lobo Antunes chez Bourgois (Paris, France)

en partenariat avec 20minutes.fr

en partenariat avec 20minutes.fr

  • Auteur : Antonio Lobo Antunes
  • Genre : Romans et nouvelles - étranger
  • Editeur : Bourgois, Paris, France
  • Prix : 20.00 €
  • Date de sortie : 10/05/2012
  • GENCOD : 9782267023626

Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)


Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)


Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)


Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)


Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)


Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)


Résumé

Avec une liberté de ton qui ne s'interdit aucune fantaisie et est généreusement partagée avec le lecteur, grâce à un brassage unique d'images foisonnantes, de réminiscences et de sensations, Antonio Lobo Antunes signe un nouveau livre d'une grande puissance poétique, écrit dans une langue qui sonde les profondeurs les plus intimes d'un univers (le nôtre) trouble, insaisissable et poignant.

«Il s'agit probablement du roman le plus réussi de Lobo Antunes. [...] Le lecteur comprend que la grande littérature, comme le disait Victor Hugo au sujet de la musique, "c'est du bruit qui pense". La cadence narrative dévoile, avec une splendeur touchante, un auteur obsédé par la quête de la géométrie juste, qui recherche méticuleusement la mesure des mots.» (Filipa Melo, Ler)

«On reste en suspens. On peut relire, revenir en arrière, s'interroger, se gratter la tête. On se dit : le talent emporte tout, comme la marée, c'est inexplicable, soudain, on lit tranquillement, raisonnable, placide, goguenard même, et puis on est submergé.» (Manuel Carcassonne, Le Magazine littéraire)

La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.


La revue de presse : Baptiste Liger - Lire, mai 2012

Esthète radical de la langue, l'auteur portugais décrit depuis plus de trente ans la décrépitude du monde, l'écoulement du temps, les tensions sociales et la folie sous toutes ses formes...
Il y a parfois des choses difficiles à avaler, des supposées injustices, des rendez-vous ratés avec l'Histoire. On tient justement là l'un des thèmes récurrents de la littérature d'António Lobo Antunes, hantée par les erreurs qui ne sauraient être rattrapées, la mécanique du temps sur lequel l'homme n'a qu'une domination illusoire -sauf, peut-être, en littérature. A l'image de La Nébuleuse de l'insomnie, dernier bijou de l'écrivain...
Jamais peut-être la langue, onirique et brutale, d'António Lobo Antunes n'a été si belle que dans La Nébuleuse de l'insomnie, et on admirera la traduction, époustouflante, de Dominique Nédellec, qui restitue formidablement le rythme de l'écriture, l'incroyable richesse thématique et la puissante tétanisante de ces images mélancoliques et crépusculaires. Comme ces derniers mots : "Je me suis tapi dans un coin les joues et les paumes et j'ai pensé/- Le Jour ne va pas tarder à se lever/alors que le jour ne se lèvera jamais."

La revue de presse : Marine Landrot - Télérama du 16 mai 2012

Pour son héros mutique dont la cervelle bat la chamade, le psychiatre António Lobo Antunes crée un langage à sa démesure. Disloqué, poétique, vivifiant. Comment parler de ce livre qui se dérobe et se cabre à chaque mot ? En se cramponnant à ces lignes, à ces mots, comme à des bouées de sauvetage, pour affronter la tempête qui gronde sous le crâne de... Mais quel est donc son nom ? Le garçon ne réagit pas assez au «Jaime» qu'on lui assène de temps à autre, pour que son identité soit certaine...
António Lobo Antunes réussit le prodige de traduire ce mutisme abyssal par une logorrhée tumultueuse. Tout tremble dans ce livre, les tasses sur les soucoupes, les lèvres sur les gencives, les mots sur les choses. Déchiquetée, disloquée, perdue entre le passé et le présent, amputée de verbes, privée de liens de cause à effet, la langue d'António Lobo Antunes cherche à capturer le sens d'une vie piétinée...
António Lobo Antunes est décidément un très grand panseur de plaies. Marabout, fossoyeur, poète, il poursuit sa grande oeuvre de consolation.

La revue de presse : Macha Séry - Le Monde du 28 juin 2012

La Nébuleuse de l'insomnie tient de la tentative d'épuisement par le langage des obsessions d'un malade. Sa lecture est une plongée in vivo dans un imaginaire qui souvent se questionne, se reprend, corrige ce qu'il vient de raconter. Qu'a-t-il inventé ? Mystère. Concernant Lobo Antunes, la réponse est acquise depuis Le Cul de Judas, qui l'a fait connaître au Portugal en 1979 : il donne une langue sensorielle et une épaisseur mémorielle aux cauchemars. D'un même souffle, il fait palpiter mots et émotions, les cousant dans le bruit et la fureur.

Retrouvez la fiche complète sur le choix des libraires

Cet article est réalisé par Le choix des libraires et hébergé par 20 Minutes.