Ma citation préférée :

« « Et toujours pour moi ces cygnes incarneront la douleur de l’Irlande, l’âme humaine qui se libère de la forme humaine, tout le chagrin d’un peuple distillé en tendresse » »

Pourquoi ce livre ?

• Pour l’écriture poétique de Desmond Hogan qui entraîne le lecteur dans l’Irlande de James Joyce. On est loin du trèfle à quatre feuilles et des leprechaun au pied des arcs-en-ciel. Dans Les Feuilles d’ombre, l’Irlande est plus qu’un paysage, elle imprègne ses personnages et sa narration.
• Parce que c’est beau tout simplement. On se laisse porter par les aventures des cinq personnages. On prend plaisir à partager leur insouciance, leurs joies et l’évolution de leurs relations.
• Parce que ça donne une image saisissante de l’Irlande d’après guerre. Si le livre est centré sur une histoire d’amitié, elle a pour contexte l’Irlande des années 50/60. Une Irlande divisée, en proie à des mouvements révolutionnaires, lesquels, davantage qu’une toile de fond, font évoluer nos protagonistes.

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Entre Galway et Dublin, 5 amis grandissent, se découvrent, voyagent, changent, parfois ensemble, parfois seuls. Leurs liens évoluent, se nouent et se dénouent au rythme de l’enfance qui laisse place à l’adulte. Nous suivons ces vies, parfois bien éloignées du destin auquel elles étaient promises.

Les personnages. Sean le narrateur de l’histoire, Lyam le meilleur ami de Sean, personnage romantique hanté par le suicide de sa mère, Sarah élégante jeune Dublinoise, Christine enivrée de littérature et de poésie, et Jamesy, libertin, fils d’un acteur hollywoodien.

Les lieux. On se balade principalement entre les villes d’Irlande, se permettant parfois des escapades en dehors du pays.

L’époque. L’après-guerre, de la fin des années 1940 au début des années 1970, au moment où l’Irlande est plus divisée que jamais.

L’auteur. Les Feuilles d’ombre (The Leaves on Grey) sortie en 1980 est le deuxième roman de Desmond Hogan. C’est un auteur acclamé et mystérieux, grand voyageur dans le but de disparaître et de fuir le monde littéraire. Il a notamment gagné le Rooney Prize for Irish litterature pour son premier roman The Ikon Maker.