"L'incendie du théâtre de Weimar" de Jean-Yves Masson chez Verdier (Lagrasse, France)

"L'incendie du théâtre de Weimar" de Jean-Yves Masson chez Verdier (Lagrasse, France)

en partenariat avec 20minutes.fr

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  • Auteur : Jean-Yves Masson
  • Genre : Romans et nouvelles - français
  • Editeur : Verdier, Lagrasse, France
  • Prix : 15.00 €
  • Date de sortie : 09/01/2014
  • GENCOD : 9782864327462

Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).


Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).


Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).


Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).


Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).


Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).


Résumé

Mars 1825 : le théâtre de Weimar brûle. Goethe, qui l'a fait construire puis l'a dirigé pendant près de trente ans, voit dans cet incendie «le bûcher de ses souvenirs», et sans doute aussi un présage de sa propre mort. On peut en lire la confidence dans les Conversations de Goethe avec Eckermann, livre étonnant qui décrit jour après jour les dernières années de la vie du plus grand écrivain allemand.
Mais Eckermann a-t-il tout dit ? Il semble bien que non. Un témoin jusqu'ici méconnu prend la plume et raconte. On découvrira dans son récit, retrouvé après plus d'un siècle et demi d'oubli, un Goethe-Phénix qui renaît de ses cendres, rêve un théâtre entièrement nouveau, et convie quelques amis, au nom de cette utopie, à une cérémonie secrète :
«Car lorsqu'un malheur survient, lorsque la mort nous frappe, lorsque la destruction nous menace, il importe de réaffirmer au plus vite les forces de la vie. C'est pourquoi j'avais besoin de vous aujourd'hui : pour que nous formions un cercle enchanté.»

Jean-Yves Masson est né en 1962. Études de lettres et de philosophie à Paris. Poète, écrivain et traducteur, il dirige la collection «Der Doppelgänger» aux éditions Verdier (littératures germaniques).

Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


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Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


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Courrie

r des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


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Courrier des auteurs le 28/01/2014

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) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


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Courrier des auteur

s le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


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Courrier des auteurs le 28/01

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1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.


Courrier des auteurs le 28/01/2014

1) Qui êtes-vous ? !
D'abord un poète peut-être ? Du moins, j'ai pour l'instant publié plus de poèmes que romans ou de nouvelles. Et aussi un traducteur, car j'ai publié encore bien plus de traductions que de livres personnels. Mais il arrive aux poètes d'avoir envie de raconter des histoires, et aux traducteurs de sentir le besoin de "traduire" autrement, c'est-à-dire de traduire ce qu'ils ont dans le coeur. Il n'y a donc pas d'un côté la poésie et de l'autre le roman, d'un côté les traductions et de l'autre les livres personnels : pour moi tout cela ne fait qu'un et toutes ces activités se nourrissent mutuellement.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
C'est le récit de quelques jours de la vie de Goethe, qui dans sa vieillesse, en 1825, a vu brûler le théâtre dont il avait été le directeur pendant plusieurs décennies, où il avait fait jouer presque toutes ses pièces et celles des auteurs qu'il aimait. Ce qui m'a fasciné dans cet épisode peu connu, c'est qu'après un moment de deuil, et alors qu'on s'attend à le trouver durablement abattu, Goethe se met aussitôt à tracer les plans d'un nouveau théâtre, bien qu'il ait depuis longtemps quitté ses fonctions. Or Goethe est effectivement mort sept ans jour pour jour après cet incendie, de sorte qu'il n'avait pas eu tort d'y voir l'annonce de sa propre mort. Mais il était tout entier tourné vers la vie, et c'est cette énergie qui est pour moi la leçon majeure. Celui qui raconte est un jeune Anglais de passage à Weimar, qui s'est lié d'amitié avec le principal confident de Goethe, le jeune Eckermann (qui n'était pas, contrairement à ce qu'on lit parfois, le "secrétaire" de Goethe, mais vraiment un ami) : de sorte que dans ce livre il est autant question de l'amitié que du théâtre. Pour le reste, ce qui est vrai et ce qui est inventé se mêlent de telle manière qu'on puisse y prendre plaisir, je l'espère, même si on n'a jamais lu une ligne de Goethe.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
"Il faut vivre pour le présent et surtout oeuvrer pour l'avenir : les choses du passé ont droit à notre amour dans la mesure où elles nous le demandent, mais en vérité c'est pour ce qui est nouveau qu'il nous faut vivre." (p. 73)

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Assurément La Flûte enchantée de Mozart car il en est beaucoup question dans ce livre, même si l'on y croise plusieurs autres musiciens.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
J'aimerais bien leur donner l'envie de découvrir ou de redécouvrir l'Allemagne à travers ce récit et leur faire comprendre que sa culture vaut mieux que les clichés qui circulent sur elle ou que les leçons sentencieuses de ses banquiers. J'ai aussi écrit ce livre parce que Goethe est un Européen majeur, et qu'il est temps de rappeler que l'Europe véritable n'est pas d'abord une affaire économique.

La revue de presse : Jean-Claude Lebrun - L'Humanité du 9 janvier 2014

Jean-Yves Masson, poète, romancier, traducteur, 
fin connaisseur des lettres allemandes, a choisi de se tourner vers Goethe. Il explicite sa motivation d'écriture par l'entremise d'une citation de Walter Benjamin discrètement placée en toute fin de volume  : « Il y a 
un rendez-vous mystérieux entre les générations défuntes et celle dont nous faisons partie nous-mêmes. 
Nous avons été attendus sur terre. » Sa rencontre 
avec « l'Olympien » se présente comme une étincelante représentation du rapport fertile entre l'art et la vie...
e qui fait la grandeur singulière de l'oeuvre, c'est sa capacité à montrer le jeu complexe qui se noue entre elles. En chacun. La démonstration est magistrale. L'art se présente ici comme une vision supérieure, 
éclairée et libératrice, de la vie. Le récit de Doolan montre simultanément Goethe dans son quotidien, lui-même littéralement ajusté à la hauteur de sa réflexion.


La revue de presse : Jean-Claude Lebrun - L'Humanité du 9 janvier 2014

Jean-Yves Masson, poète, romancier, traducteur, 
fin connaisseur des lettres allemandes, a choisi de se tourner vers Goethe. Il explicite sa motivation d'écriture par l'entremise d'une citation de Walter Benjamin discrètement placée en toute fin de volume  : « Il y a 
un rendez-vous mystérieux entre les générations défuntes et celle dont nous faisons partie nous-mêmes. 
Nous avons été attendus sur terre. » Sa rencontre 
avec « l'Olympien » se présente comme une étincelante représentation du rapport fertile entre l'art et la vie...
e qui fait la grandeur singulière de l'oeuvre, c'est sa capacité à montrer le jeu complexe qui se noue entre elles. En chacun. La démonstration est magistrale. L'art se présente ici comme une vision supérieure, 
éclairée et libératrice, de la vie. Le récit de Doolan montre simultanément Goethe dans son quotidien, lui-même littéralement ajusté à la hauteur de sa réflexion.


La revue de presse : Jean-Claude Lebrun - L'Humanité du 9 janvier 2014

Jean-Yves Masson, poète, romancier, traducteur, 
fin connaisseur des lettres allemandes, a choisi de se tourner vers Goethe. Il explicite sa motivation d'écriture par l'entremise d'une citation de Walter Benjamin discrètement placée en toute fin de volume  : « Il y a 
un rendez-vous mystérieux entre les générations défuntes et celle dont nous faisons partie nous-mêmes. 
Nous avons été attendus sur terre. » Sa rencontre 
avec « l'Olympien » se présente comme une étincelante représentation du rapport fertile entre l'art et la vie...
e qui fait la grandeur singulière de l'oeuvre, c'est sa capacité à montrer le jeu complexe qui se noue entre elles. En chacun. La démonstration est magistrale. L'art se présente ici comme une vision supérieure, 
éclairée et libératrice, de la vie. Le récit de Doolan montre simultanément Goethe dans son quotidien, lui-même littéralement ajusté à la hauteur de sa réflexion.


La revue de presse : Jean-Claude Lebrun - L'Humanité du 9 janvier 2014

Jean-Yves Masson, poète, romancier, traducteur, 
fin connaisseur des lettres allemandes, a choisi de se tourner vers Goethe. Il explicite sa motivation d'écriture par l'entremise d'une citation de Walter Benjamin discrètement placée en toute fin de volume  : « Il y a 
un rendez-vous mystérieux entre les générations défuntes et celle dont nous faisons partie nous-mêmes. 
Nous avons été attendus sur terre. » Sa rencontre 
avec « l'Olympien » se présente comme une étincelante représentation du rapport fertile entre l'art et la vie...
e qui fait la grandeur singulière de l'oeuvre, c'est sa capacité à montrer le jeu complexe qui se noue entre elles. En chacun. La démonstration est magistrale. L'art se présente ici comme une vision supérieure, 
éclairée et libératrice, de la vie. Le récit de Doolan montre simultanément Goethe dans son quotidien, lui-même littéralement ajusté à la hauteur de sa réflexion.

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