"Apollinaria : une passion russe" de Capucine Motte chez Lattès (Paris, France)

"Apollinaria : une passion russe" de Capucine Motte chez Lattès (Paris, France)

en partenariat avec 20minutes.fr

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  • Auteur : Capucine Motte
  • Genre : Romans et nouvelles - français
  • Editeur : Lattès, Paris, France
  • Prix : 18.50 €
  • Date de sortie : 10/04/2013
  • GENCOD : 9782709636315

Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.


Résumé

Janvier 1861, université de Pétersbourg : la jeune Apollinaria Souslova, fille d'un serf émancipé, rencontre Fédor Dostoïevski. Elle rêve d'une carrière littéraire, il lui promet de l'aider, sans imaginer qu'elle deviendra sa muse. S'ensuit une passion charnelle et orageuse, qui réveillera les démons de chacun.
L'écrivain est marié et Apollinaria fuit à Paris. Mais n'étreint-on pas toujours ceux qui nous échappent ?

De Saint-Pétersbourg à Paris, en passant par Rome, Naples et Baden-Baden, Capucine Motte nous emporte dans la dérive de deux êtres acharnés à se perdre.

Capucine Motte est née en 1971. Après La Vraie Vie des jolies filles, elle signe ici son second roman.

Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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Courrie

r des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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s le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !


Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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Courrie

r des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentative

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2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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Courrier des

auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


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1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !


Courrier des auteurs le 13/06/2013

1) Qui êtes-vous ? !
Après plusieurs tentatives de psychanalyse, je ne le sais toujours pas, mais j'ai décidé que cela n'avait pas beaucoup d'importance. J'accepte de mieux en mieux mes contradictions car je leur trouve une issue dans l'écriture.

2) Quel est le thème central de ce livre ?
La passion folle qui se noua entre Dostoïevski et la jeune et belle Apollinaria Souslova dans la Russie des années 1860. Cette époque fut un moment capital pour l'auteur de Crime et Châtiment, car il inspira ses plus grands romans.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
Celle-ci me semble assez bien résumer ce qui s'est passé entre l'Écrivain et sa muse :

«Fédor Mikhaïlovitch n'avait pas semblé surpris par la décision d'Apollinaria de partir seule pour Paris. Au début de leur liaison, elle l'aimait davantage qu'il n'était prêt à l'aimer. Et maintenant, il l'aimait plus qu'elle ne l'aimait, voire bien plus. Ses yeux brillaient d'une lueur étrange, une lueur de folie à l'idée des plaisirs que la nouvelle situation lui procurait : elle le dominait désormais !»

4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Un opéra de Verdi, qui met en scène la tragédie de l'amour, La Traviata par exemple.

5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
Les souffrances et les bonheurs de l'amour fou, ou la manière dont une femme seule tente de s'affranchir et de réussir dans un monde dirigé par les hommes.

6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?
Non, je travaille pendant de très courtes périodes, le plus souvent possible, et à peu près n'importe où.

7) Comment vous vient l'inspiration ?
L'inspiration me vient comme la foudre ! C'est très similaire à l'amour...

8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescente «un jour j'écrirai des livres» ?
Par effraction, j'ai ressenti le besoin irrépressible d'écrire à vingt-six ans. Mais je n'avais jamais pensé avant cela à être éditée, parce que la littérature est ce que je vénère le plus au monde. Aujourd'hui encore, je suis émerveillée de pouvoir m'exprimer dans mes livres.

9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lectrice) ?
L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera et Tendre est la nuit de Fitzgerald. Drieu la Rochelle aussi, et toute la mouvance qu'il a inspiré : Jean d'Ormesson, Jean-Marie Rouart, Jean-Paul Enthoven.

10) Savez-vous à quoi servent les écrivains ? !
Les écrivains en général, je ne suis pas sûre, mais les romanciers, oui, grâce à l'Art du Roman de Kundera, qui démontre de manière magistrale en quoi le roman est la forme la plus aboutie de tous les arts. Le roman offre la possibilité de comprendre le monde comme une ambiguïté. Sa sagesse tient au fait qu'il permet d'appréhender la seule certitude qui soit : l'unique vérité se divise en centaines de vérités relatives. Le roman est la sphère privilégiée de l'analyse, de l'ironie et de la lucidité.

11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?
Très grande, car les libraires sont les messagers indispensables de la littérature. Ils ont une vie difficile, il faut les défendre !

La revue de presse : Emmanuel Hecht - L'Express, juin 2013

l'aube de leurs amours tumultueuses, elle suit son mentor dans ses escapades européennes, entre pensions miteuses et casinos voraces. Mais c'est seule que part à Paris la jeune femme, libérée - croit-elle - de cette "passion russe". Capucine Motte entremêle avec bonheur cette double émancipation d'Apollinaria et de la Russie d'Alexandre II, stoppée, dans un cas, par la confusion des sentiments et, dans l'autre, par les bombes des anarchistes.

La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.


La revue de presse : Emmanuel Hecht - L'Express, juin 2013

l'aube de leurs amours tumultueuses, elle suit son mentor dans ses escapades européennes, entre pensions miteuses et casinos voraces. Mais c'est seule que part à Paris la jeune femme, libérée - croit-elle - de cette "passion russe". Capucine Motte entremêle avec bonheur cette double émancipation d'Apollinaria et de la Russie d'Alexandre II, stoppée, dans un cas, par la confusion des sentiments et, dans l'autre, par les bombes des anarchistes.

La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.


La revue de presse : Emmanuel Hecht - L'Express, juin 2013

l'aube de leurs amours tumultueuses, elle suit son mentor dans ses escapades européennes, entre pensions miteuses et casinos voraces. Mais c'est seule que part à Paris la jeune femme, libérée - croit-elle - de cette "passion russe". Capucine Motte entremêle avec bonheur cette double émancipation d'Apollinaria et de la Russie d'Alexandre II, stoppée, dans un cas, par la confusion des sentiments et, dans l'autre, par les bombes des anarchistes.

La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.


La revue de presse : Emmanuel Hecht - L'Express, juin 2013

l'aube de leurs amours tumultueuses, elle suit son mentor dans ses escapades européennes, entre pensions miteuses et casinos voraces. Mais c'est seule que part à Paris la jeune femme, libérée - croit-elle - de cette "passion russe". Capucine Motte entremêle avec bonheur cette double émancipation d'Apollinaria et de la Russie d'Alexandre II, stoppée, dans un cas, par la confusion des sentiments et, dans l'autre, par les bombes des anarchistes.

La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.


La revue de presse : Emmanuel Hecht - L'Express, juin 2013

l'aube de leurs amours tumultueuses, elle suit son mentor dans ses escapades européennes, entre pensions miteuses et casinos voraces. Mais c'est seule que part à Paris la jeune femme, libérée - croit-elle - de cette "passion russe". Capucine Motte entremêle avec bonheur cette double émancipation d'Apollinaria et de la Russie d'Alexandre II, stoppée, dans un cas, par la confusion des sentiments et, dans l'autre, par les bombes des anarchistes.

La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.


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La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.


La revue de presse : Emmanuel Hecht - L'Express, juin 2013

l'aube de leurs amours tumultueuses, elle suit son mentor dans ses escapades européennes, entre pensions miteuses et casinos voraces. Mais c'est seule que part à Paris la jeune femme, libérée - croit-elle - de cette "passion russe". Capucine Motte entremêle avec bonheur cette double émancipation d'Apollinaria et de la Russie d'Alexandre II, stoppée, dans un cas, par la confusion des sentiments et, dans l'autre, par les bombes des anarchistes.

La revue de presse : Jean-Marie Rouart - Paris-Match, mai 2013

La romancière fait revivre Appolinaria, la maîtresse de Dostoïevski qui déchaîna sa passion et ses démons...
C'est à partir de cette passion folle que Capucine Motte a construit un roman palpitant de fièvre, d'excès en tout genre, de tortures d'autant plus savantes que les deux amants, experts dans l'art de s'infliger des tourments raffinés, jouissent des excès et des dépravations de leur liaison tumultueuse. S'inspirant habilement de cette histoire à la fois célèbre et méconnue, elle nous restitue une vérité que les biographes étaient impuissants à rendre. Elle éclaire les ombres de ses héros, fouille en profondeur les désordres de leurs coeurs et nous fait comprendre les désarrois de ces deux êtres qui vivent leur passion comme une ­malédiction enivrante...
Il fallait beaucoup d'audace et un très grand talent pour réussir la gageure d'entrer en sympathie avec les souffrances de ce couple mythique. Capucine Motte a relevé ce défi avec un extraordinaire brio.

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