Les petits tracas du quotidien tenus à l'œil
•ville Les organismes HLM se sont organisés pour améliorer la prise en compte des incivilitésOlivier Aballain
Les chiffres ne mentent pas. Hier, les organismes HLM Vilogia, Partenord et LMH ont présenté un bilan positif de leur collaboration sur le recensement des incivilités commises dans leurs résidences. Grâce à un logiciel développé en commun, chaque fait signalé est traité. Trio de tête de ces petits riens qui pourrissent le quotidien : dépôts de saletés en tous genres (28 % des faits constatés depuis janvier 2009), atteinte aux biens (bris de glace, graffitis, 24 % des faits), et attroupements (23 %). Témoignages.
Cathy, 42 ans, résidence Giraudoux (LMH) à Lille. « L'agent de proximité est à l'écoute. J'ai eu un souci de tapage nocturne avec un voisin trop bruyant, ils ont rapidement mis en place une médiation. Mais depuis onze ans, il y a une fuite sur le toit de la terrasse de la résidence, et ça coule chez moi. On l'a signalé, mais personne n'est encore venu réparer... »
Sophie, 45 ans, tour Kennedy (Partenord) à Loos. « La situation s'est beaucoup améliorée depuis quelque temps. Ils ont installé un PC Sécurité avec des agents qui notent bien tout ce qui se passe. Il y en a qui râlent encore parce que quelqu'un a sali devant leur palier, mais, franchement, c'était pire avant. »
Jean, 49 ans, résidence Trévise (LMH) à Lille. « Même si c'est calme ici, c'est bien entretenu, je regrette le temps où les agents logeaient dans l'immeuble. Ils donnaient un petit coup de main aux personnes âgées. »
Sonia, 35 ans, résidence Porte du sud (LMH) à Lille. « Les dégradations, les bris de vitre sont vite réparés. Mais parfois ça recommence le lendemain. C'est un peu décourageant. »