Une étudiante canadienne violée par un migrant dans la « Jungle » de Calais
La « Jungle », c'est le nom qu'ont donné les migrants au petit bois qui borde le port de Calais. C'est aussi à cet endroit qu'une Canadienne, qui étudie le journalisme à Londres, a été violée, mardi soir vers 19 h 30. Sur place depuis une semaine, la...V. V. - ©2008 20 minutes
La «Jungle», c'est le nom qu'ont donné les migrants au petit bois qui borde le port de Calais. C'est aussi à cet endroit qu'une Canadienne, qui étudie le journalisme à Londres, a été violée, mardi soir vers 19 h 30. Sur place depuis une semaine, la jeune femme effectuait un reportage photo.
«Le viol est caractérisé», confiait, hier, Philippe Muller, vice-procureur au parquet de Boulogne-sur-Mer. L'auteur présumé des faits - un migrant originaire du Moyen-Orient - a été identifié par la police judiciaire de Calais après une série d'auditions. Mais, hier soir, il n'avait toujours pas été localisé.
Beaucoup de tensions
Bien souvent indispensables au travail des journalistes, les associations qui viennent en aide aux migrants n'avaient pas été contactées par l'étudiante. «En plus c'est très compliqué en ce moment sur le terrain, nous expliquait Jean-Claude Lenoir de l'association Salam. Les migrants sont très nombreux. Il y a beaucoup de tension.» L'association d'aide aux victimes du Pas-de-Calais a été saisie pour apporter assistance à la jeune femme.