Coupe Davis: «Il n’y a pas mort d’homme», dédramatise Lucas Pouille après sa défaite surprise
TENNIS•Le Français a relativisé sa défaite lors du premier match de la demi-finale face au Serbe Lajovic…François Launay
C’est vrai, il y a des choses plus importantes dans la vie que le tennis. Il y a le foot par exemple. C’est sans doute pour cela que Lucas Pouille a tenu à relativiser. Battu vendredi à la surprise générale par le Serbe Lajovic (80e joueur mondial) en ouverture de la demi-finale de Coupe Davis, le Nordiste n’en a pas fait une maladie.
« Il n’y a pas mort d’homme, En coupe Davis, il faut marquer trois points pour gagner. Le week-end n’est pas terminé. Je vais me préparer pour jouer un éventuel cinquième match décisif », a déclaré le Français à l’issue de sa défaite.
Voilà pour le côté décontracté. Pour le reste, Lucas Pouille a paru la plupart du temps sur les nerfs le reste de la conférence de presse. Quand on lui a demandé si cette défaite était due à un manque de confiance depuis cet été, il a répondu sèchement. « Vous dites que je n’ai pas la confiance et que c’est dans la continuité de l’US Open. Probablement oui, je vous laisse votre réponse… » Voilà, voilà pour l’ambiance.
« Je n’ai pas joué le tennis que je voulais »
Mais quand il a fallu expliquer les causes de sa défaite, le Nordiste ne s’est pas défilé. Et le contexte émotionnel lié au fait de jouer une demie dans sa région natale a été vite évacué « Je n’ai pas eu de problème de surtension ou autre. Je n’ai pas joué le tennis que je voulais. Je n’ai pas eu le niveau suffisant pour gagner mais je ne pense pas que ce soit lié aux émotions », a expliqué Pouille avant de féliciter son adversaire.
« Lajovic, je savais que c’était un bon joueur. Il a été sous estimé en dehors. Tout le monde disait qu’on allait gagner facilement. Mais j’avais dit que c’était un très bon joueur. Il a fait une très bonne partie aujourd’hui », a reconnu le 22e joueur mondial. Bon, ça va, c’était pas Federer non plus en face. Mais bon, Pouille a encore le temps de se rattraper dans un week-end devenu inattendu.