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MODE•Pour mieux comprendre comment bien chausser les consommateurs, Fitizzy organise une campagne de mesures en 3D à Lille...
Olivier Aballain
L'essentiel
- Les articles de prêt-à-porter figurent parmi ceux que les consommateurs rendent le plus souvent, pour cause de taille inadaptée
- La start-up Fitizzy facilite le choix de la bonne taille quelle que soit l'enseigne
- Pour fiabiliser la recommandation des tailles de chaussures, une campagne de scan des pieds en 3D est organisée à Lille jusqu'au 28 avril
Prendre son pied en 3D, ce n’est pas donné à tout le monde. La start-up nordiste Fitizzy, spécialiste des mensurations dans le prêt-à-porter, propose aux Lillois de participer à une campagne de mesures centrée sur les petons. Il est encore possible de s’inscrire par mail auprès de [email protected].
Montée en partenariat avec l’école d’ingéniérie textile Ensait, à Roubaix, cette opération se tient pendant cinq jours, jusqu’au vendredi 28 avril, dans les locaux d’Euratechnologies, avenue de Bretagne à Lille. Environ 200 personne sont attendues
Trouver plus facilement la bonne taille
En pratique, Fitizzy utilise une machine « unique en France » pour scanner les pieds des participants. Le but : être plus efficace pour trouver chaussure à son pied.
Car c’est la spécialité de Fitizzy depuis 2013: l’entreprise sert d’intermédiaire entre le consommateur et les enseignes de prêt-à-porter, en convertissant des données physiques simples (âge, taille, poids) en taille de vêtement (S, M, L, XL, taille 42, 44…).
Un profil Fitizzy, renseigné une seule fois, permet de se voir recommander automatiquement la bonne taille chez toutes les enseignes partenaires (Celio, Etam, Pimkie, Cyrillus…), qui ont pourtant leur propre échelle de mensurations. La startup revendique déjà un million de recommandations de taille effectuées chaque mois.
Séduire les géants de la chaussure en ligne
Du côté des participants, l’intérêt de cette campagne de scan est de recevoir une image 3D de son pied, en plus de quelques petits cadeaux surprise. Du côté de Fitizzy et de l’industrie textile, les scans doivent permettre d’affiner la recommandation de taille au consommateur, y compris en magasin.
Le secteur du prêt-à-porter est l’un de ceux qui subissent les taux de retour après achat les plus élevés (jusqu’à 20 % sur internet), et « environ 70 % de ces retours sont liés à un problème de taille », assure Maxime Roussel, de Fitizzy.
La start-up espère ainsi pouvoir investir le gros marché de la chaussure en ligne, et séduire l’un de ses mastodontes (Zalando, Spartoo, Sarenza…). Fitizzy emploie actuellement une dizaine de personnes à Lille.
