INDUSTRIEVIDÉO. A Saint-Amand, GSK produit des vaccins pour le monde entier

VIDÉO. Nord: A Saint-Amand, GSK produit des vaccins pour le monde entier

INDUSTRIEInaugurée il y a six ans, l’usine du géant de l’industrie pharmaceutique en a encore sous le pied…
Une chaine d'emballage de vaccins des laboratoires GSK.
Une chaine d'emballage de vaccins des laboratoires GSK. - M.Libert / 20 Minutes
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Tuberculose, paludisme, diphtérie, grippe… sont aux portes des Hauts-de-France. En tout cas sous forme de vaccins. Car c’est à Saint-Amand, près de Valenciennes, que les laboratoires pharmaceutiques GlaxoSmithKline (GSK) produisent de quoi neutraliser ces maladies, et bien d’autres, pour le monde entier.

Deux millions de doses par jour

L’arrivée du laboratoire britannique dans la région ne date pas d’hier. En 2002, GSK a racheté un de ses sous-traitants installé à Saint-Amand et a entrepris de construire à la place l’une de ses plus grosses usines de production. Inaugurée en 2011, celle-ci s’étend sur une surface équivalente à 17 terrains de football. Deux millions de doses de vaccins en sortent chaque jour avec comme objectif d’arriver à 300 millions par an en 2020.

« Il y avait d’autres sites en compétition, comme la Roumanie, mais notre choix s’est porté sur St-Amand, notamment pour sa proximité avec nos activités de recherche qui se font en Belgique », explique Gaël Ruche, directeur de l’usine.

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Avec 600 millions d’euros injectés dans cette unité de production, GSK est aujourd’hui le plus gros investisseur étranger de la région, après Toyota. « Nous sommes aussi le quatrième employeur sur le territoire de la Porte du Hainaut grâce à nos 770 salariés », poursuit-il.

« C’est le Noooord »

A l’aise dans le Nord, le laboratoire regrette néanmoins un certain « manque d’attractivité », surtout lorsqu’il s’agit de trouver du personnel très qualifié. « La région, pour des raisons totalement infondées, est pénalisée par une image négative », assure Gaël Ruche. « S’il faut travailler la communication pour changer cette image, on le fera », a rétorqué Xavier Bertrand, le président (LR) des Hauts de France, qui a aussi une petite idée derrière la tête.

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Et, lundi matin, le patron de la région a enfilé sa casquette de VRP du Brexit en demandant à la direction de GSK si ça pouvait changer quelque chose pour eux. « Notre maison mère est au Royaume-Uni. Un certain nombre de mouvements, notamment vers la France, vont être annoncés dans quelques semaines », a-t-on répondu du côté du laboratoire. Nouvelle réjouissante pour Xavier Bertrand, qui a ajouté : « On a de quoi vous dérouler un tapis rouge ici ».