FOOTBALLLOSC: «J'avais une belle vie mais il me manquait cette adrénaline», reconnaît Frédéric Antonettti

LOSC: «J'avais une belle vie mais il me manquait cette adrénaline», reconnaît Frédéric Antonettti

FOOTBALLAprès deux années sabatiques, le nouvel entraîneur de Lille explique pourquoi il a accepté de relever le challenge nordiste…
François Launay

François Launay

Avec ses 509 matchs entraînés en Ligue 1, Frédéric Antonetti n’est pas le genre de mec à être impressionné par une conférence de présentation. Surtout après deux années sabbatiques qui lui ont permis de retrouver « de l’énergie et de l’envie » après quatre saisons à Rennes (2009-2013).

D’ailleurs, s’il a accepté de replonger dans le monde impitoyable de la Ligue 1, c’est avant tout par passion. « J’avais une belle vie sans contraintes mais il me manquait cette adrénaline », reconnaît le technicien de 54 ans. A croire qu’il faut être maso pour sacrifier la Corse et sa vie douce à un Nord où l’attend une équipe en pleine détresse.

Dix-septième de Ligue 1, le LOSC est en plein marasme et n’évite la zone rouge que grâce à une meilleure différence de buts (-1) que Bastia (-6).



« Le LOSC représente une place forte du foot français»

Pour se sortir de là, Michel Seydoux, le président lillois, a donc confié les clés du camion à un pompier de service qui a déjà réussi ce genre de mission à Saint-Étienne et à Bastia. Il adonc accepté sans trembler de relever le challenge en s’engageant jusqu’en juin 2017 « Le LOSC représente une place forte du foot français. Il y a de quoi remonter dans les dix premiers avec cet effectif » assure le nouvel entraîneur lillois.

« Aujourd'hui, Frédéric #Antonetti a mené ses deux premiers entraînements au sein de la maison lilloise >> #WeAreLOSC pic.twitter.com/HoOtDISWLV — LOSC (@losclive) November 24, 2015 »

Une mission sauvetage qu’Antonetti aborde avec humilité. Après seulement deux entraînements, le Corse n’a pas encore le recul nécessaire pour analyser son effectif en profondeur. « Je n’ai pas la connaissance du groupe. C’est un handicap mais on est en situation d’urgence. La première étape, c’est de prendre des points et de remonter dans des eaux plus calmes. Il faut retrouver de la confiance. »

Une image de père fouettard

Quitte à user du bâton pour recadrer des joueurs un peu trop indisciplinés. « Bien sûr, il y a des règles, des exigences et je prends parfois la tête de certains joueurs mais je le fais avec passion », sourit le coach, déjà à la recherche du meilleur système tactique pour que « le maximum de joueurs puisse s’exprimer ».

Quant aux résultats, le coach se donne les cinq matchs d’ici Noël pour dresser un premier bilan. Première étape, samedi à Angers.