Lille: L'avenir du LMR va se jouer dans les prochains jours
Un groupe d'investisseurs est prêt à investir 600.000 euros dans le club lillois...François Launay
Les choses s’accélèrent au LMR. Alors que le club, leader de sa poule de Fédérale 1, doit envoyer mercredi son budget à la fédération français de rugby, les incertitudes pèsent toujours sur son avenir. S’il veut finir la saison et éviter le dépôt de bilan, le club doit présenter des garanties financières. Intéressé par la reprise du LMR, Jacky Lorenzetti, président du Racing Metro, a dû renoncer devant l’impossibilité juridique d’être dirigeant de deux clubs à la fois.
Un groupe d’investisseurs prêt à injecter 600.000 euros dans les caisses du club
Mais un autre plan B existe. A 41 ans, Hugo Maurel, gérant de société, assure être en mesure de reprendre le club. Appuyé par des investisseurs issus du monde du BTP, des médias et de la finance, cet ancien rugbyman amateur affirme être prêt à injecter immédiatement 600.000 euros dans les caisses du club. « On veut réaliser un projet à forte identité régionale. Lille ne doit pas être le club de la métropole mais celui de la région. Mais apporter 600.000 euros ne sera qu’un pansement pour la saison. Il y a surtout un gros travail à faire pour structurer le club », explique Hugo Maurel.
La direction actuelle sur la sellette ?
Concrètement, les investisseurs veulent créer un nouveau modèle économique au LMR et professionnaliser le club pour l’installer en Pro D2, objectif fixé pour la fin de saison. Un accord avec le Racing Metro pourrait aussi permettre de se faire prêter des joueurs en manque de temps de jeu en Top 14.
Reste désormais à se mettre d’accord avec la gouvernance actuelle. Le président Jean-Paul Luciani et l’actionnaire majoritaire Stéphane Desreumaux n’ont pas encore présenté publiquement de repreneurs. Mais pour développer leur projet, le groupe d’investisseurs veut le départ des dirigeants actuels. « Ce n’est pas d’actualité », rétorque Stéphane Desreumaux. Un déjeuner est prévu ce vendredi entre les deux parties. L’avenir du LMR va se jouer entre la poire et le dessert…