FOOTBALLGervais Martel serein après son audition à la DNCG

RC Lens: Gervais Martel serein après son audition à la DNCG

FOOTBALLLe président du RC Lens, Gervais Martel, a annoncé que son audition devant la DNCG, le gendarme financier du football, s'était bien passée...
Gilles Durand

G.D. avec AFP

Serein et confiant. Le président du RC Lens, Gervais Martel, a semblé optimiste devant la presse, ce mercredi, à l’issue de son audition devant la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), à Paris. Ce rendez-vous visait à donner des garanties pour sauver le club nordiste déjà relégué en Ligue 2 et qui est lâché par son actionnaire principal azéri.

« Ai-je l’air pessimiste ? »

Interrogé à la sortie de son audition par un journaliste de l’AFP qui lui a demandé s’il était optimiste, le patron du club artésien a répondu laconiquement : « Ai-je l’air pessimiste ? ». « L’audition a été extrêmement correcte avec des gens qui sont à l’écoute. On n’a pas évoqué le nom de Mammadov aujourd’hui, on se débrouille tout seul », a poursuivi Martel. L’actionnaire majoritaire, Hafiz Mammadov, n’a pas honoré ses engagements financiers cette saison.

« G. Martel : « Ca c’est bien passé. La #DNCG a autorisé les transferts de Di Maria et de Pogba. Objectif remontée en Ligue 1 » #RCLens — Les Daguis (@LesDaguis) 10 Juin 2015 »

Le président lensois a estimé que cela pourrait prendre « deux à trois jours pour connaître la décision » du gendarme financier du football français. « Je connais bien le dossier, je l’ai présenté comme il fallait. Cela fait 20 ans que je pratique la DNCG… Mais je ne veux pas communiquer aujourd’hui », a-t-il conclu.

La survie du club

Relégué sportivement en Ligue 2 début mai à l’issue d’une saison chaotique, le RC Lens, lâché par Hafiz Mammadov, qui avait sauvé le club en 2013 et a déjà injecté 24 millions d’euros, joue sa survie devant la DNCG et devait lui présenter des arguments solides.

Le président lensois, qui ne possède que 0,01 % du capital du RCL, avait déclaré il y a un mois qu’il allait « amener 15 millions d’euros en compte courant bloqué » et avait évoqué l’arrivée d’un nouvel investisseur, un « partenaire issu d’un pays européen beaucoup plus proche de la France », qui aurait « pignon sur rue et les reins solides », mais dont il n’avait pas souhaité dévoiler l’identité.