Fédérale 1: Lille entame son marathon pour la montée à Oloron
RUGBY•Oloron est le premier adversaire des rugbymen lillois qui rêvent, pour la quatrième année consécutive, de monter en Pro D2...Gilles Durand
Cette année sera-t-elle la bonne? Dimanche, les rugbymen de Lille se déplacent à Oloron en huitième de finale des play-off. Première étape pour l'accession en pro D2. Voilà trois ans que le LMR échoue au pied du dernier obstacle.
Enchaîner les performances complètes
L'ambition d'évoluer la saison prochaine dans le monde professionnel reste intacte. Même si les Lillois ont paru plus fébriles lors du championnat régulier. «On peut battre n'importe quelle équipe, mais on aura besoin d'enchaîner les performances complètes dans tous les secteurs de jeu», assure Morgan Turinui, entraîneur du LMR.
Pour parvenir en finale du challenge Jean-Prat, synonyme de promotion, il faudra d'abord venir à bout du FC Oloron. Le club béarnais attend de pied ferme les Nordistes. «Notre objectif d'atteindre les play-off est atteint, le reste c'est du bonus», assure David Laperne, entraîneur d'Oloron.
Oloron invaincue à domicile
Sur le papier, les Lillois partiront favoris face à l'un des plus petits budgets de Fédérale 1. Mais si tous les joueurs sont amateurs, ils savent se faire respecter à domicile. Aucune défaite cette saison, même face à des grosses cylindrées comme Pays d'Aix ou Auch, ancien pensionnaire du Top 14. Les Lillois sont prévenus.
« Le tableau des phases finales de #Federale1 ! #LMR encore en course pour la montée en #ProD2 ! @Lillemetropole pic.twitter.com/A1SUW8OWny — Stadium LM (@StadiumLM) 12 Avril 2015 »
«Lille est très fort en conquête»
«Il sont une très bonne défense, des avnts très solides. Ils étaient dans une poule très forte», précise l'entraîneur lillois. Il y a deux ans, Lille s'était imposée deux fois en championnat face aux Béarnais. Cependant, l'entraîneur d'Oloron estime être, aujourd’hui, un peu mieux armé. «Lille est très fort en conquête et en mêlée, constate David Laperne. Mais on a su rivaliser dans ce secteur, cette année. Alors, on verra...»