DIVERTISSEMENTMiss Nationale: Retour sur une soirée marquée par les soupçons de trahisons et de tricheries

Miss Nationale: Retour sur une soirée marquée par les soupçons de trahisons et de tricheries

DIVERTISSEMENTAu centre des accusations de tricherie lors de l'élection de Miss nationale 2015, samedi, à Arras, le président du comité contre-attaque...
Gilles Durand

Gilles Durand

Séduction, tricherie et trahison... L'élection de Miss nationale 2015, l'un des trois comités de concours de beauté national, a connu un épilogue mouvementé, samedi, à Arras. Les accusations de tricherie sont venues ternir la soirée. Au cœur de la polémique, un système de vote alambiqué qui prévoyait plusieurs scrutins sur plusieurs soirées. Résultat, la victoire de Miss Paris a été largement contestée.



Un système de vote modifié

Mais les ennuis avaient déjà pointé leur nez la veille, lors d'un défilé organisé aussi à Arras par un des sponsors. «Ce défilé devait être accompagné d'un vote comptant pour une partie de l'élection, explique Michel Le Parmentier, président du comité Miss Nationale, au centre des accusations. L'animatrice de M6, Cristina Cordula, étant absente pour animer le jury, le vote a été annulé». Tout comme l'avait été une soirée à Genève, quelques jours plus tôt.

Cerise sur le gâteau, les membres du jury, prévus samedi, s'étaient également tous fait porter pâle. «Nous avons dû changer le système de vote», raconte Michel Le Parmentier qui met en cause la société de production et le commercial, chargés d'organiser l'événement. «Ils avaient promis aux sponsors qu'ils feraient partie du jury, alors qu'il n'en a jamais été question», s'insurge le patron du comité.

En tête avec 13% des votes

Au moment d'annoncer les résultats, c'ets donc une belle pagaille qui a régné au Royal Variétés d'Arras. «De toute façon, Miss Paris arrivait en tête des votes SMS avec 13% des votes», assure Michel Le Parmentier, incapable de donner le nombre de votants. «Mais ils étaient plusieurs milliers», ajoute-t-il.

Après la séquence trahison, la scène de jalousie est venue ponctuer cette soirée chaotique. «Je n'ai aucune raison de favoriser l'une ou l'autre des candidates. Nous organisons la finale du concours où nous voulons et non en fonction de la région vainqueur», conteste Michel Le Parmentier, en réponse à l'accusation du producteur. «C'est miss Bretagne qui devait gagner. Le comité voulait faire gagner miss Paris, comme ça, ça lui faisait économiser des frais de déplacements», avait-il expliqué dans La Voix du Nord.

Dire qu'il y a trente ans, Michel Le Parmentier présentait la première élection d'une Miss France sur TF1 en compagnie de Léon Zitrone. Le temps passe...