Groupe Doux: Une quinzaine de repreneurs, pas de dépecage

Groupe Doux: Une quinzaine de repreneurs, pas de dépecage

© 2012 AFP

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Une quinzaine d'entreprises dans le secteur de la volaille sont intéressées par la reprise du groupe Doux en redressement judiciaire et mis en vente depuis une dizaine de jours, a-t-on appris ce mardi auprès d'un des administrateurs judiciaire. «Il y a une quinzaine de repreneurs, tous les gros du secteur. Mais nous ne pouvons pas communiquer sur la liste des candidats, c'est confidentiel», a déclaré à l'AFP l'administrateur judiciaire Me Régis Valliot. Tilly-Sabco, LDC, Glon-Sanders, Cavac, Terrena et Triskalia, cités par la presse, figurent dans la liste de repreneurs potentiels.

En revanche, Me Valliot infirme la volonté des administrateurs et de la direction du groupe de vouloir vendre l'usine de farine de Châteaulin, comme a été cédée mardi dernier l'usine morbihannaise Stanven (viande pour chats et chiens). Cet actif non stratégique a été vendu pour 22 millions d'euros, au groupe breton Saria, spécialisé dans la valorisation de sous-produits volaillers pour renflouer la trésorerie Doux.

«Nous ne sommes pas des dépeceurs»

«Nous avions l'accord du juge (du tribunal de commerce) pour vendre Stanven et dégager du cash pour faire de la trésorerie dans l'urgence», a expliqué l'administrateur judiciaire. «Nous ne sommes pas des dépeceurs, on veut maintenir le groupe dans son intégrité, pas vendre à la découpe. On espère trouver une solution globale pour le groupe», a ajouté Me Valliot.

Lundi le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affirmé que «notre souhait est que le groupe Doux fasse l'objet d'une reprise globale, nous refusons la stratégie du dépeçage et du démembrement», plaidant pour «une solution française» pour la reprise du groupe volailler Doux.