Claude Guéant «dément que la DCRI soit un instrument politique au service du pouvoir»
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Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a démenti jeudi que «la DCRI soit un instrument politique au service du pouvoir», comme l'affirme un livre publié jeudi qui accuse le patron du renseignement intérieur français d'être «instrumentalisé» par l'Elysée.
«Je démens que la DCRI soit un instrument politique au service du pouvoir», a déclaré M. Guéant sur France Inter, interrogé sur les accusations portées sur la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et son chef Bernard Squarcini. Il a ajouté qu'il était «absolument faux» de dire que la DCRI espionnait des hommes politiques. «La DCRI n'écoute pas de personnalités politiques», a-t-il affirmé.
Dans L'espion du président (Editions Robert Laffont), publié jeudi, les journalistes Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé dressent un portrait au vitriol du numéro un de la DCRI Bernard Squarcini, à partir de témoignages le plus souvent anonymes. Ils lui reprochent d'avoir créé à la DCRI un groupe «d'opérations spéciales» capable de «rentrer n'importe où». M. Squarcini avait contesté ces accusations mercredi soir auprès de l'AFP, affirmant n'être «l'espion de personne».