Strasbourg: Paiement sans contact pour les parcmètres

Strasbourg: Paiement sans contact pour les parcmètres

Reuters

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Les horodateurs de la Communauté urbaine de Strasbourg seront progressivement équipés, à partir de la mi-octobre, d'une solution de paiement sans contact par carte de crédit ou téléphone portable.

Cette première en France dans le domaine du stationnement participera du déploiement dans la métropole alsacienne des technologies de paiement sans contact, déjà expérimentées à Nice, en réponse à un appel à projet gouvernemental.

Quelques centaines de Strasbourgeois seulement disposent déjà d'un téléphone mobile équipé d'une puce NFC (Near-field communications, communication de proximité), la norme mondiale retenue pour le paiement sans contact que les opérateurs promeuvent sous le label «Cityzi». Plus de 200.000 clients des commerces de Strasbourg sont en revanche pourvus d'une carte de crédit offrant ce service et plus de 2.000 commerçants équipés de terminaux ad hoc, affirment les banques partenaires.

Innovation

«Nous ne sommes pas dans une phase pilote. Strasbourg, c'est une phase de déploiement. Il n'y aura pas de retour en arrière», a assuré Claude Brun, membre du directoire de la Banque de l'économie, du commerce et la monétique (Crédit Mutuel), jeudi lors d'une conférence de presse.

Le Crédit mutuel, solidement implanté en Alsace, avait été pionnier en expérimentant dès 2006 le paiement par téléphone mobile à Strasbourg.

Le paiement sans contact vise notamment à favoriser le paiement dématérialisé des petites sommes, les montants inférieurs à 20 euros pouvant être réglés en approchant le moyen de paiement à moins de trois centimètres du terminal.

Un code est demandé pour les sommes plus élevées. En équipant ses 765 horodateurs de cette solution, d'ici début 2012, pour un coût de 300 euros l'unité, Strasbourg veut faciliter la vie des automobilistes mais aussi s'affranchir des problèmes de gestion générés par la collecte annuelle de 46 tonnes de pièces de monnaie.

La ville envisage également d'utiliser cette technique pour gérer des informations ou des services d'accès dans les domaines des transports, de la culture, du tourisme ou des services à la personne.