Attentats d'Oslo: La «naïveté» de la Norvège «plus grave» que l'acte de Breivik, estime Jean-Marie Le Pen
Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a jugé vendredi que la "naïveté" du gouvernement et de la société norvégiennes était "plus grave" que les attaques perpétrées par Anders Behring Breivik, qu'il a qualifiées d'"accident".© 2011 AFP
Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a jugé ce vendredi que la «naïveté» du gouvernement et de la société norvégiennes était «plus grave» que les attaques perpétrées par Anders Behring Breivik, qu'il a qualifiées d'«accident».
S'exprimant comme chaque vendredi sur le site internet du FN, Jean-Marie Le Pen a parlé de la Norvège comme d'«un petit pays sympathique», «mais qui n'a pas pris la mesure du danger mondial que représentent d'abord l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier (de son acte), mais encore le terrorisme, qui est un phénomène mondial».
Evoquant l'extrémiste, qui n'a pas caché son islamophobie, Jean-Marie Le Pen a estimé qu'«apparemment, il s'agit d'un homme qui n'est pas en possession de ses moyens intellectuels, qui est un malade, je pense».
Policiers non armés
«Mais la situation me paraît grave non pas par cet accident d'un individu qui, sous l'effet d'une folie fut-elle passagère, se met à massacrer ses concitoyens», a-t-il poursuivi dans son blog vidéo hebdomadaire.
«Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire c'est la naïveté et l'inaction du gouvernement norvégien (...). Vous savez que les policiers en Norvège ne sont pas armés», s'est-il étonné.
«La responsabilité la plus grave me paraît être celle du gouvernement norvégien et de la société norvégienne qui s'est endormie dans un confort que lui procurent d'ailleurs les hydrocarbures», a poursuivi l'ancien patron du parti d'extrême droite.