Cantonales: L'adversaire PS de Bernadette Chirac renonce à déposer un recours

Cantonales: L'adversaire PS de Bernadette Chirac renonce à déposer un recours

© 2011 AFP

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L'adversaire socialiste de Bernadette Chirac, réélue dimanche au 1er tour conseillère générale du canton de Corrèze, en Corrèze, à une voix seulement de majorité, a déclaré jeudi à l'AFP qu'il renonçait à déposer un recours, malgré des irrégularités sur des procès-verbaux.

«J'ai pris ma décision, je ne déposerai pas de recours», a indiqué François Barbazange. Alors que tout électeur du canton peut aussi déposer un recours, François Barbazange a indiqué qu'il avait «demandé à son entourage» de ne pas en faire non plus. Il a remarqué «qu'il ne contrôle pas tous les habitants du canton», mais a affirmé «qu'à sa connaissance, personne» n'avait l'intention d'un tel recours.

«Avoir perdu avec une voix, c’est extrêmement désagréable»

«Je suis bien désolé de ce qui arrive, avoir perdu avec une voix et dans ce contexte, c'est extrêmement désagréable», a commenté le candidat, maire de Corrèze.

Comme on lui demandait s'il aurait pu prendre une autre décision si François Hollande, président du conseil général, n'avait pas lié son destin national au maintien à gauche de la Corrèze, François Barbazange a répondu «non, je ne pense pas».

Bernadette Chirac (UMP) l'a emporté pour la 6e fois en recueillant sur son nom 1.114 suffrages, soit la moitié des exprimés plus une voix.

«Il y a eu des irrégularités»

Or, on a découvert lundi qu'à Eyrein, une femme non inscrite sur les listes électorales - qui serait polonaise - a voté. A Meyrignac-L'Eglise, 49 enveloppes étaient dans l'urne pour 48 signatures sur les listes d'émargement.

François Barbazange a «renvoyé la balle dans le camp» du préfet de Corrèze, «garant du bon fonctionnement des bureaux», qui a pour sa part quinze jours pour déposer un recours.

Dès lundi cependant, celui-ci, Alain Zabulon, avait d'une part exclu un tel recours entre les deux tours, et d'autre part estimé «qu'a priori» les problèmes relevés n'entraient pas dans le champ d'un recours préfectoral, fondé sur «l'inobservation des conditions et formalités prescrites par la loi» «Il y a eu des irrégularités, il n'y a qu'une voix d'écart, si le préfet ne répercute pas ce recours, ce n'est pas bien de sa part», a commenté François Barbazange.

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