François Léotard évoque la piste indienne dans l'affaire Karachi
Reuters
L'ex-ministre de la Défense François Léotard estime que l'attentat de Karachi où ont péri en 2002 onze Français travaillant à la construction de sous-marins est une vengeance pour l'arrêt de certains paiements et pour une vente d'armes française à l'Inde.
Il s'exprime dans une tribune publiée dimanche par le site Rue89, à la veille de son audition par un juge d'instruction dans cette enquête judiciaire qui trouble la droite et l'Elysée en réveillant d'anciennes querelles et affaires de corruption politique.
"Je ne sais pas si toute vérité est bonne à dire, c'est peu probable, mais en voici quelques-unes dont il va être difficile de se passer", écrit l'ancien ministre de la Défense.
Selon lui, l'attentat-suicide commis à la sortie d'un hôtel par un kamikaze, "a été directement provoqué par deux éléments qui se sont conjugués": l'arrêt du paiement de certaines commissions convenues en marge du contrat pakistanais sur lequel travaillait les victimes et la vente parallèle de sous-marins à l'Inde.