Hollande veut des sanctions dans l'affaire de la viande chevaline

Hollande veut des sanctions dans l'affaire de la viande chevaline

Avec Reuters

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François Hollande a réclamé lundi «des sanctions» après la découverte de viande de cheval dans des préparations au boeuf distribuées dans plusieurs pays européens, provoquant un retrait des rayons des plats surgelés concernés. Lors d'un déplacement en banlieue parisienne, le chef de l'Etat a souligné le «double devoir de transparence et de responsabilité» de l'Etat.

«Des enquêtes vont être diligentées dans un délai très court et mercredi nous en saurons encore davantage», a déclaré le président de la République à la presse. «Il y a eu des manquements visiblement, des profits, des comportements inadmissibles, des sanctions devront être prononcées : sanctions administratives, sanctions pénales si le dossier le justifie», a-t-il poursuivi. François Hollande a ajouté que la traçabilité demeurait «une exigence pour l'Europe et pour la France».

Face à une affaire qui a provoqué l'émoi dans toute l'Europe, le chef de l'Etat a invité les consommateurs à acheter français. «Il y a un label qui existe, 'viande bovine française', donc là vous êtes sûrs de ne pas vous tromper», a-t-il dit. «Vous serez sûrs de l'origine, de la provenance et de la qualité». François Hollande a jugé important que cette affaire ne ternisse pas l'image des éleveurs français.

«Ce n'est pas parce qu'il a des comportements qui ne sont pas acceptables, tolérables, qui traduisent des recherches de profit dans la chaîne alimentaire que nous devons jeter le discrédit sur toute l'industrie agroalimentaire française, qui est de grande qualité, et encore moins sur les éleveurs (...) qui ne sont pour rien dans ces manipulations», a-t-il souligné.